C.R L'extrait des Lavandes 2020

Salut @ tous ,

J'y étais,  Cadenet 9h30 ...
Puis après avoir fait le plein , direction Apt par les combes de Lourmarin ...  
Je me cale direct derrière Papy ,   Bergamo ouvre tranquiiiiillle avec Snoop et son CB    ....    LE PIED TOTAL . merci Ronald  je me suis régalé.  

Puis Café à Apt , merci Monsieur Bergamo .
J'apprends que le british a pris 2 pointes dans le pneu arrière,  il renonce et rentre . Désolé pour toi Pascal , j'espère que tu es bien rentré..
Je les quitte en pleine forme , bien content d'avoir revu des têtes bien sympathiques  et je file sur Cereste voir ma tata de 88 ans ....     quelques photos en attendant leur retour ...



La Multi-force a encore frappé



Le BOGOSSS Tranquiiiillle



Noonoors et sa Multi



Snoop et son CB 500 bi-turbo  kité 2 litres ...



Hervé Scrambler au départ...

 tiger

Merci Tiger, belles photos !!!

Ouahhh ! Quelle cuvée cette édition 2020 ! Je ne regrette pas de m'être levé aux aurores, ce fut une balade fantastique avec deux faits notables les combes de Lourmarin derrière monsieur Traannnnquuiilllle, purée ce qu’il envoie, une sacrée leçon, derrière tu en sueur et mode survie « on » et lui d’une main en train de te montrer les paysages . Puis deuxième leçon derrière l’excellent Bert84 avec son multi de l’espace-temps dans la nesque que je découvrais, de la balle . Alors lui aussi, il paraît pas comme ça avec son casque jet mais re-purée , heureusement qu’il n’avait pas mis son intégral !! Des malades je vous dit.
Heureux d’avoir fait la connaissance d’Herve et merci à Christophe pour le café et à Joko pour les gâteaux divins !
A bientôt les amis et au fait la prochaine c’est la Pourquoi Pas ?

Il l’avait dit :




Challenge réussi, ces Lavandes comme les précédentes resteront dans les annales, une super sortie.

Départ depuis la Farléde avec Noonoors, Cricri et Snoop excellent trajet ave de la fraicheur.

Nous retrouvons les 13 à Cadenet ainsi qu’une family transfuge du 83. L’organisateur arrivera peu après.


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s://servimg.com/view/19900214/1267][/url]

1° spéciale, les Combes de Loumarin, sympa, avec un ouvreur fou, seule ombre au tableau, qui sera vraie pour toute la balade, une circulation de folie, conséquence tu passes de la vitesse maxi autorisée, soit 80 km/h à 20 km/h en quelques secondes.

La pause-café à Apt où nous retrouvons l’équipe 84, ça fait plaisir il y avait longtemps et Hervé le petit nouveau, pas fiable du tout ce garçon, il avait déjà tenté d’intégrer un autre groupe !





Merci Chris pour les rafraichissements.

Départ, après quelques dizaines de km nous attaquons le Ventoux, toujours aussi agréable mais même constat que pour Lourmarin, tu ne peux pas te lâcher because la circulation.

Pause au Chalet Reynard







Puis nous rebroussons chemin, pour rejoindre un nouveau terrain de jeu mythique, les Gorges de la Nesques

Je prendrai la roue de Pat pour la descente, il ratera la bonne intersection, fera demi-tour, il en fallait bien un pour la tradition, j’amorcerai mon demi-tour sans regarder coupant ainsi la route à un cycliste, m’exposant ainsi aux railleries de mes camarades




De honte, je me placerai en fin de groupe. Quelques km encore, j’avais Chris en perspective 50 m devant moi, quand j’ai vu




Après le cycliste voilà que j’ai des visions !!! Je comprendrai quelques centaines de m plus loin



Bergamo avait décidé de rattraper les premiers qui avaient déjà prit le départ, je décidais de rattraper Bergamo, mais j’ai eu beau pédaler de toutes mes forces je n’ai rattrapé personne, lorsque je suis enfin arrivé au belvédère, il semblerait qu’ils étaient là depuis un moment à bronzer.

Surprenante rencontre au belvédère






Superbe vue





Après une petite pause



Départ pour le resto, nous allons faire quelques km avec la troupe avant de bifurquer pour rentrer, retour agréable jusqu’à St-Max, puis fin du trajet sous une très grosse chaleur

Une bien belle journée organisé de main de maitre par Bergamo

super les amis , j'attends vos photos pour un petit montage vidéo

Herve-Scrambler Aujourd'hui à 19:04

Bien rentré avec 230km de plaisir en votre compagnie !
Et après avoir fui cette bande de grands (et trop sympas) malades dont je me croyais débarrassé, je pris un audacieux chemin des écoliers pour rentrer maison via Murs et Lioux...
Mais comme la glue....(La suite dans un prochain compte rendu )
Un grand merci pour votre accueil, votre gentillesse, pour cette belle balade, un déjeuner délicieux et l'occasion de voir et revoir les champs de lavande

Quelle belle journée!!! Bien rentré.

jean-michel a écrit:  super les amis , j'attends vos photos pour un petit montage vidéo

 


 Super Jm

Très sympa tout ça !!  Mercii pour le partage

BRAVO LA COMPAGNIE !!

Bien rentré également avec les derniers 83 et une petite descente du Castellet en guise de conclusion
La suite demain car là, un peu de repos est nécessaire avant la reprise demain

la vidéo est faite et visible dans la rubrique " VIDEO "

 

Réactif Jean-Mi!!

Dans les jours à venir, il va y avoir peut être d'autres photos qui vont alimenter le sujet, tu pourras les intégrer dans la vidéo déja faite?

joko a écrit:Réactif Jean-Mi!!

Dans les jours à venir, il va y avoir peut être d'autres photos qui vont alimenter le sujet, tu pourras les intégrer dans la vidéo déja faite?

non mais pas grave comme pour le grand bleu on fera une autre vidéo version longue

Ronald a écrit:Super montage, dorénavant va falloir s'appliquer a faire de belles photos

yes

Les Lavande, oui, mais uniquement de l'extrait purifié
(ou l'édifiante première expérience d'un nouveau parmi les DDGS)

La journée commençait sous les meilleures augures. La Cicciolina - ah oui, je ne vous l’avais pas dit, c’est le surnom de la scrabbleur, à cause de sa couleur et de ses grosses gamelles; je donne des surnoms aux objets - donc, la Cicciolina tous pleins faits, pneus gonflés à bloc, brillait de mille feux sous l’azur immense et immaculé.

La monotone et rectiligne N7 patiemment avalée, j’entrais avec un peu d’avance sur le rendez-bous dans Apt endormie. Ce sera, on le verra plus loin, la seule avance de la journée; mais ne dévoilons pas tout avant l’entrée en scène des belligérants.

Apt.
Je me marre sous mon casque. Ca me rappelle les 3 jours ou, j'avais tenté d’être reconnu objecteur de conscience pensant naïvement ainsi échapper à l'obligation martiale, un adjudant bâti comme une armoire à glace comtoise m’avait signifié en se bidonnant ce verdict sibyllin : « Vous êtes apte et vous allez dans les commandos ; vous avez de la chance vous ».

Point de commando ici, mais j'en étais sûr cette fois, le passage d'un chat noir sous mes roues étant augure favorable, je serai apte à m’intégrer à ce groupe débonnaire et sympathique.
Même si, pour une raison obscure, j’en appréhendais intuitivement le niveau de pilotage. Le proche futur me confirmera, pour la seconde fois qu’en la matière également, j’aurai du me méfier !

A peine le temps de m’asseoir à une terrasse à l’ombre bienvenue de platanes centenaires et commander un express bien serré, que 4 Ducati s’arrêtent près de la fontaine dans un rugissement formidable. Délaissant le jus de chaussette, je règle le loufiat en vitesse, marche à la rencontre des quatre lascars en combi de pistard et me présente fièrement « Salut, je suis Hervé ».
Les bougres s’esclaffent narquois qu’ils n’attendent personne ni ne me veulent de moi dans leur groupe.
(Je rétablis ainsi la vérité à la suite des soupçons dans ces colonnes de certains me supposant prêter d’allégeance à l’ennemi)

Me fourvoyer ainsi lamentablement dès potron-minet, ridiculisé aux yeux du monde motard, quelle guigne ! Je regagnais penaud ma table à l’ombre, bâtissant les hypothèse les plus audacieuses quant à ce sombre présage.


Heureusement, les DDGS, les vrais, reconnaissables à leur large sourire derrière la visière, arrivèrent.
Nous échangeons des coups de poing fraternels - c’est parait-il ainsi qu’on doit à présent se dire bonjour, même pacifiquement, consigne sanitaire du ministère de la santé -  et nous asseyons à l’ombre pour déguster un café bien mérité.
Joko distribue de succulentes rations de survie avec une amande en guise de cerise sur le gâteau. Les uns et les autres engloutissent en bavant la manne inattendue.

Certains, que je ne nommerai pas de crainte de sévères représailles, s’accaparent discrètement plusieurs rations, se cachant ensuite sous la table pour les dévorer en cachette.

Ces agapes matinales terminées, vient le moment du départ.

Rassurant. L’allure est calme, tranquille comme ils disent. Des piétons oisifs traînant au bord d’un passage éponyme sont même invités à traverser sans se faire écharper, signe de grand respect.
Cool !  La balade va être pépère, me dis-je, préparant d’avance un l’intérieur schwantzesque à quelque Monster ou Multistrada de la troupe…

Sortie d’Apt. Première courbe en vue. Soudain, plus personne. J’ai loupé une bifurcation ??? Poignée a bloc les fesses serrées autour du filtre à air, j'enquille les kilomètres sans voir âme qui vibre. Enfin, les voilà au loin, de minuscules silhouettes se dandinent sur des tâches rouges. J’ai bien fait de boire 6 cafés ce matin.

Je recolle finalement au peloton à la première pause, à mi-Ventoux, au moment précis ou, tous bien reposés, remontent en selle pour attaquer la suite : La Nesque à la funeste réputation de faiseuse de veuves.


Re-agonie. La Cicciolina hurle de ses pauvres petits poumons telle une militante trotskyste un jour de 1er mai pluvieux. Je parviens à l'aspiration derrière la plus jeune du groupe qui aligne sans le moindre effort trajectoires parfaites sur trajectoires exemplaires à la Nadia Comanecci (désolé, mes références ne datent pas de la première jeunesse).

Arrivée au belvédère, je trouve un mouchoir de poche coincé entre 2 Harley diplodocusques, 5l de sueur ont refroidi le moteur à bout de souffle du scrambler et essore casque et gants.


La vue est splendide, le temps idéal quoique chouia chaud, les DDGS discutent facétieusement d'évènements qui ont du se dérouler longtemps avant mon passage. La vie est belle.

Avisant soudain des porcelets sauvages de l’autre côté de la route, un profond désespoir m’empare. Le déjeuner de ce midi court encore la garrigue, la perspective du rôt de porc perfide et sa double sauce nucléaire s’envole comme ma promesse de faire l’inter aux premiers du groupe.

Les-dits premiers d'ailleurs sont déjà en selle à faire cirer l’embrayage pour un départ façon grosse Bertha.
Pour le coup, le boulet serait plutôt dans mes grolles.
Dans un sursaut d’énergie prae dolorem, j’enquille courbe gravillonnées en travers des deux roues sur descentes aux enfer à fond de six pour enfin couper le contact sur le dernier emplacement libre de la cour du restaurant. En plein cagnard.

A table, les joyeux DDGS sont déjà bien à l’aise, les reliques de plusieurs apéros parsèment les tables, des reliefs d’un festin terminé jonchent les assiettes. Les panses emplies comme des outres se répandent librement hors des ceintures dégrafées, les convives, yeux bouffis et rougis débutent la sieste.
Grappillant les dernières bribes de succulentes raviolis au chèvre de pays, je savoure enfin un repos mérité.
Mes paupières tombent, un rêve agité me prend dans lequel il est question de monstres rouges et rugissants qui s’enfoncent inexorablement dans des sables mouvants, leur pilote me suppliant de leur venir en aide. Votre serviteur, drapé dans la lumière des champions de l’Olympe, passe dignement, ignorant les cris affreux des gueux et gueuses enfumés qui à l’intérieur, qui à l’extérieur, et même pour certains par au-dessus.

Le silence règle sur la salle du restaurant. Bizarre... Mais ??? Ils sont déjà partis ?

Les yeux bouffis, le dos raidi de courbatures, je remonte vivement en selle pour arriver pile alors que la dernière photo du clip de fin va être prise. Le temps de sauter à terre. Clic Clac, le scrambler sera sur la photo de famille; l’honneur est sauf !


La troupe se scinde à présent façon puzzle, certains reprennent la route des épices, plein sud, d'autres plus occitans partent vers le couchant.
Mes réserves d'énergie quelque peu amoindries, je choisis de rentrer par le chemin des écoliers et chausse mon casque en préalable au rituel et néanmoins étrange salut-coups-de-poing des DDGS.

Direction Sault, Monieux puis Murs dans cette région communément appelée le Gobi du Lubéron.

Au guichet du sinistre monastère de Javon,
je quémande quelques gouttes d'une eau saumâtre qui me sera concédée moyennant le récit d'une centaine de chapelets.

De quoi tenir jusqu'à Carpentras où j'arriverai après moult routes et hameaux magnifiques.
Le seul rade encore ouvert dans la circonscription fera un arrêt bienvenu avant la dernière ligne droite vers la maison.
Un breuvage gazeux vient réhydrater mon gosier malmené par l'air torride de cette région inhospitalière pour qui est coutumier de la froideur du grand nord.
Et la glu évoquée hier, me direz-vous ? Nous y voilà !
J'entends soudain, le ronronnement caractéristique des autrichiennes, reconnaissables entre toutes par leurs tresses blondes, le port de culottes de peau et leur indifférence notable pour les questions dans intérêt (source : Conseils culturels aux voyageurs en Autriche du gouvernement canadien).
Bert84 et Mat84 s'arrêtent au feu, sourient et nous voici attablés devant un verre pétillant.
Ainsi, nous ferons un peu mieux connaissance et un dernier brin de route ensemble. Très tranquiiiiilement bien sur;-)
Aujourd'hui, j'en suis sûr, le DDGS est un produit très attachant, un peu comme la glu;-)))

PS. Un immense merci   à toutes et tous pour votre compagnie et ces excellents moments de moto, une organisation tip-top, sans oublier Bergamo (je crois?) pour le café du matin dument dopé à l'EPO:-)

Ronald a écrit:Super montage, dorénavant va falloir s'appliquer a faire de belles photos

Enfin !!!!  
On va pouvoir faire des "spéciales" photos en prenant le temps de garer les engins avant de les photographier devant un magnifique paysage choisi pour la circonstance   et de repartiiiiiir au plus vite pour rattraper le retard emmagasiné
Merci Ronald

DUCATISA a écrit:

Ronald a écrit:Super montage, dorénavant va falloir s'appliquer a faire de belles photos

Enfin !!!!  
On va pouvoir faire des "spéciales" photos en prenant le temps de garer les engins avant de les photographier devant un magnifique paysage choisi pour la circonstance   et de repartiiiiiir au plus vite pour rattraper le retard emmagasiné
Merci Ronald

Euh, je pensais a un truc sur le guidon pour faire de tés belles photos