LA CORSICA 2019

En effet , tous bien fatigués mais avec le sourire!!
Juste une petite photo du bateau, dommage l'équipe n'était pas au complet,Bergamo étant déja reparti par le bateau de l'après-midi pour raison professionnelle et Kallista étant en train de commette l'Impensable(on vous racontera tout ça, promis !)... mais tout de même une belle brochette

trop hâte de lire le CR et de voir les photos

Il y a tellement de choses à raconter que ça va prendre du temps ..... mais ça vaudra le détour

.                                       en sous-titre     LE "DEMI-TOUR" DE CORSE

Ce fut tellement énorme qu'on ne sait pas par où commencer, pour vous faire patienter voici quelques images pour planter le décor











Bientôt la suite................;;

Effectivement comme indiqué par Joko et Noonoours, tellement de choses à vous raconter...


L'idée ce matin après le débarquement était douche, café, replay du GP et les soins pour Miss Piche Piche.


Douche et café j'ai réussie, le GP .... me suis endormi après le départ raté de Quata, les soins de Miss Piche-piche, impossible de m'extraire du canapé, prenant sur moi et dans un effort titanesque j'ai réussi à grimper dans la mezzanine où ce trouve mon bureau, fier de moi je me suis dit pourquoi pas commencer le CR, puis me remémorant ces journées, la crampe de l'écrivain et un désespoir abyssal m'ont envahi, je ne parviendrais jamais à tout raconter sans plusieurs journées et nuits de dur labeur, comment ne pas décevoir les amis(es) du forum et faillir à ma mission de modo, qui inexorablement m'aurait conduit à ça :


 


Quant soudain une idée géniale à surgit (je sais je m'étonne quelquefois aussi) pourquoi ne pas raconter par épisode, prenant une ou deux journées à la fois, dont acte pour le mercredi.








Du mercredi soir au lundi matin des journées intenses et un ineffable bonheur avec une équipe au superlatif :






Bon maintenant que vous avez compris avec qui j’ai eu la folie de m’embarquer, voilà la vérité vraie (je serai le seul à vous la dire sur la Corsica 2019.)



 
Mercredi 18 H30 Allo c’est Nico, je suis prêt à partir avec les…(pas bien Nico !) RDV 19 H sur le port.
Allez hop c’est parti, j’arrive au port, me gare sur le lieu de RDV et ….. personnes ! Mais si, un gentil barde (voir les éditions précédentes) et là pour me renseigner



J’attendrai le Barbare en compagnie du gentil barde portugaulois puis direction l’embarcadère pour rejoindre la troupe.
Embarquement, cabines, tenues de combat puis regroupement sur le pont supérieur à bâbord de tribord ou un truc comme ça pour passer aux choses sérieuses……..
LE CASSE CROUTE, il était convenu que chacun apporte un petit truc, mais chacun avait pensé à qui vous savez et le déploiement des victuailles a pris deux bancs !!!
Ce devant des passagers éberlués et d’autres optimistes qui pensaient que c’était un buffet de bienvenue organisé par le commandant, mais nous avions un élément dissuasif pour les garder à distances…..










Après un repas un colossal repas, j’ai tenté de convaincre la troupe d’aller au dodo, mais c’était sans compter sur ….. (fallait suivre les précédentes éditions) qui a voulu absolument contrôler si le stock de beeeeer avait été renouvelé et c’est donc que bien plus tard après la mise à sac du stock que nous regagnons les cabines.

A peine je commençais à m’assoupir, qu’un appel d’urgence jaillissait des hauts parleurs « les parents du petit Bergamo, sont prié de venir le récupérer chez le commissaire de bord, nous l’avons trouvé errant en sanglots dans les travées ! »

Ne ratez pas le prochain épisode sur votre DDGS

Patience

Merci très belle photos on attend la suite avec impatience vous êtes les

C'est bien parti, les CR !!

La suite de la soirée sur le bateau................

Après le dernier verre nous rejoignons nos trois cabines respectives, répartis ainsi ;

Dans la première: Ronald, Racer, Nico et Noonoors
Dans la deuxième : Bergamo, Pat et moi
Dans la troisième ; Kallista , et oui je vous rappelle que Luxembourgeois se compose du mot Luxe et bourgeois

Avec Pat nous arrivons les premiers dans notre cabine, Bergamo n'est pas là mais je pense qu'il a la délicatesse de me laisser la priorité de la salle de bains avant d'aller me coucher. Nous voilà tous les deux allongés à attendre son arrivée sachant qu'il n'y a qu'une carte, que nous detenons,  pour ouvrir la porte de la cabine. Au bout d'un temps je commence à me demander où il est....peut-être une dernière cigarette sur le pont avec Ronald ou un dernier bla-bla-bla avec les autres et on patiente avec la crainte de s'endormir tous les deux et de ne pas l'entendre toquer à la porte. Avec Pat on commence à se demander s'il se rappelle le N° de la cabine, pas grave on va l'appeler sur son tél. sauf que tous les tél. sont coupés sur le conseil de Nico vu que nous sommes en pleine mer et pas d'internet pour retrouver le N° de la cabine des 4 autres lascars. Je  décide de me rhabiller et parcourir un peu dans tous les sens les coursives pour essayer de le trouver mais non. Je retourne à la cabine et me recouche, maintenant c'est Pat qui se décide à son tour d'aller fureter vers les bars pour éventuellement le croiser, mais non. On patiente encore et encore, finalement je me relève encore une fois et retourne dans les couloirs et les halls où les gens dorment en vrac sur les moquettes .
A force de persévérance , au hasard d'un couloir je tombe sur un Bergamo au visage décomposé qui lorsqu'il m'aperçoit semble avoir aperçu la Bonne Mère en personne



En fait, nous étions montés des garages ensemble et il n'a donc pas fait attention au n° de la cabine et il se voyait déja passer la nuit allongé au sol au milieu des enfants d'une colonie de vacances qui l'observaient d'un oeil suspect le voyant passer et repasser depuis un bon moment

Le soulagement fut tel, qu'après ses remerciements appuyés et sincères et un bon fou rire, nous nous sommes rapidement endormis pour une courte nuit en pensant à la journée qui nous attendait

Le départ vu par ..... bin moi

Me voilà donc au guidon du magnifique et démoniaque Diavel prêté très gentiment par mon copain Youyou ou Julien dans la vraie vie.
Retour à la maison après le boulot, Derniers préparatifs bouclage des sacs et me voilà en route direction chez Nico pour rejoindre toute la troupe.
Alors que j’étais en route, je remarque un triumph perdu qui venait en sens inverse et qui me regarde avec des yeux exorbités alors que j’enfourche le Diavel  
Pascal guidé par mes soins jusqu’à destination nous voilà donc chez Nico ou la troupe découvre ma monture pour ces 4 jours        l’effet de surprise passe nous prenons un pot et ensuite nous mettons en route pour le ferry et c’est là que le croustillant débute  
Presque arrivés à destination, Nico nous fait sortir de la route bien avant ce qui est prévu et m’annonce Qu’il a oublié son sac contenant le pique nique      il me confie la mission de guider le groupe jusqu’au bateau ou je loupe complètement Ronald à l'entrée pensant qu’il était déjà devant le bateau....  encore désolé
Je ne reviens pas sur le pique nique gargantuesque et la bonne traversée que nous avons effectuée qui aux dires de certains a été remuante mais ça je ne l’ai pas senti  

Place à quelques photos prises le 1er jour  








Photo du lendemain matin avant la suite du récit



Comme vous pouvez le voir le barbare se charge de briefer chaque participant pour motiver la troupe

Dés le départ, la première nuit, c'est déjà l'aventure

Podium pour mon jumeau, Bergamo et Racer, mais je ne peux pas dire dans quel ordre.
noonoors échoue de peu au pied de ce podium, la 4° place, c'est trop dur, le pauvre.

La suite avec délectation ...

Nous étions bien chargés le premier jour mais c'était pour conjurer le mauvais sort !!
Avec Patrick nous avions emporté
-  la trousse à pharmacie au complet contre les brulures, les piqures d'insectes, les hématomes, les coupures, des bandages, des anti-diarrheiques , des antalgiques etc ainsi nous n'avons eu besoin de rien (même Ronald a refusé mes pansements pour une petite coupure avec un couteau lors du pique-nique retour sur le bateau, tout ça pour se faire bichonner par Gisèle en rentrant!!)

- la trousse à outils bien complète ( de quoi désosser un Ducat) avec clef a ergot et clef dynamométrique mais aussi fil de fer et scotch bien utiles !!

- les combi de pluie . Nous avons essuyé un petit crachin pendant une heure entre Bonifacio et Sorbollano mais nous avons résisté ....seuls les fans de Rossi ont décidé d'enfiler leurs vestes  



Cet épisode pluvieux a modifié le parcours initial qui prévoyait d'arriver à la villa, de déposer les bagages et de repartir rouler 90 bornes pour aller faire les courses à Sartène . D'un commun accord, les courses seront faites à 10 bornes de là à Zonza et le parcours prévu repoussé à une date ultérieure . Nous n'avons d'ailleurs pas regretté cette décision !!
Ce fut le seul bémol météorologique car ensuite un franc soleil n'a pas cessé de briller pendant tout le séjour

Conciliabules pour les commissions


Premier repas à la villa

Premier café concocté par Ronald .......doit persévérer car peut mieux faire    



Les grandes manoeuvres pour garer les 8 motos, difficiles le premier jour mais de plus en plus aisées les jours suivants



Quelques photos à Propriano et Campo Moro et des participants......







Bergamo , pensif, les pieds dans l'eau  


Notre chambre spacieuse avec salle de bain individuelle et balcon donnant sur le maquis





La suite à demain .....

c de plus en plus épique on va se régaler

Super CR très belle photos Bravo

Super!!
Viiite la suite

VENDREDI CORSICA épisode 3




Oh pétard ! Je prends vraiment trop d’angle, je vais….







Me voilà par terre, pas de mal, plus qu’à relever le lit et aller prendre le café.









Petit déjeuner.







Puis nous voilà prêt à partir, la tension est palpable, le Barbare semble énervé












C’est parti en direction du col de Bavella, mais c’est quoi ce binz….


 Pas de temps de chauffe ni pour les pneus ni pour les moteurs, l’ouvreur est réellement énervé, de la pure folie et dire que nous sommes partis pour environ 310 bornes + les …..  …… (ceux qui ont suivies les précédents épisodes pourront compléter)


J’aurais bien voulu vous décrire les magnifiques cols que nous avons enchainés ainsi que les petites routes sur lesquelles croiser un véhicule tout en évitant les trous était du grand art, mais bon j’étais bien trop occupé à survivre et a tenter de garder le contact avec les furieux, mémoriser village traversés ou tout simplement l’itinéraire, était très largement au-dessus de mes moyens !


En cour de route, à travers quelques pensées confuse ou dominé peur et angoisse me suis rappelé le cri de Nico lorsque à VTT nous nous retrouvons en haut d’un single classé rouge, juste avant de s’élancer « déchaine les enfers » là je pense que le cri devait passer en boucle !



Fort heureusement quelques pauses pour admirer le paysage :

















Je me souviens dans un tout petit col, quelques km avant la pause de midi la remontée dingue d’un monster blanc, déposant les sept motos devant pour se mettre en travers devant l’ouvreur, sauter de la moto, montrant l’intérieur de sa visière où une guêpe voyageait, en expliquant qu’elle avait peur d’être piquée, ma réserve naturelle m’a empêché de lui expliquer que pour être piquée elle l’était !



Repas de midi dans un petit village, la patronne probablement troublée par les regards hallucinés de mes petits camarades, c’est un peu planté dans les commandes. Quelques mètres à coté étant garée une superbe Suz 550 GT (qui a dit une vieillerie !) de 1976, un 2T à l’état neuf.







 Croyez-vous que cette bande d’iconoclastes ait pris le temps de lui jeter un regard, que nenni, trop occupé pour une partie à invectiver les nombreuses motos qui passaient et pour l’autre partie prêt à sauter sur leur bécane pour les prendre en chasse, ce entre deux bouchées, ce jour là la pause de midi fut infernale à l’unisson du roulage !

Que dire de l’aprem que vous n’auriez lu ci-dessus « mêmes fous, même punition » l’apothéose venant en fin de journée, alors que nous étions à 30 bornes de la maison, une dernière route MAIS ALORS LA ROUTE DE CHEZ ROUTE ! un peu plus large que les autres, un bon tapis pour 80 % et des virages des viraaaaages !!!



Le guide barbare ayant donné l’ordre d’un arrêt histoire de vider les vessies avant le circuit…. Euh de rentrer tranquille, je m’isole, me retourne et ………………..









Les enfants de S…. étaient tous partis sans moi, l’appel des virolos probablement, sans même me laisser un petit bout de papier avec la route à suivre.

Une seule image me restera de cette journée




Heureusement que le soir mon moral est remonté, avec les grillades du chef Bergamo, si sur la route il décroche ses trois entonnoirs, il vaut trois étoiles au barbec. 

Il faut dire pour ma défense que je suis fortement allergique aux piqures d'abeille, guêpe et autres hyménoptères en tous genres . J' évite donc au max les situations critiques, j'ai souvent un foulard ou une écharpe pour me proteger le cou mais ce jour là, elle a tapé sous le casque et a rebondi à l'intérieur juste au bord inférieur de la visière au plus près de ma lèvre . Je pensais qu'elle était vraiment groggy mais peu à peu je la voyais (en louchant !!) grimper vers ma lèvre supérieure et le nez.
Avant la catastrophe , j'ai préféré tous les rattraper et m'arrèter pour que quelqu'un la retire , je ne respirais plus, j'avais les yeux fermés et la bouche pincée car voilà en cas de piqure le résultat approximatif pendant quinze jours ......



Allez enfiler un casque après ça et rouler avec les jobastres un seul oeil ouvert

Quant aux pauses elles furent nombreuses ....pour admirer le paysage a dit Ronald?......alors c'était le lieu-dit "des culs tournés" et on y a eu droit plus que de raison !! Et dire que  c'est les filles qu'on traite de "pisseuses" !!



Et oui , vous n'hallucinez pas, il s'agit bien de Kallista, décidement ce séjour en Corse l'a fortement dévergondé !!

 

Toujours aussi passionnant.

Sauf que question photos, ça va on a compris arrêtez avec les paysages, c'est pareil que l'Espigoulier.
Donc on a les même ici

.......... le fortin de la pachole, et la rocco pine !.... ces noms tres evocateurs , ça fait rever ....

bergamo a écrit:

  mais toujours avec quelqu’un qui me colle pour me dire : « Bergamo quand tu veux-tu tournes la poignée ».  Autant vous dire que j’ai subi une pression que je ne souhaite à personne.

 

748R a écrit:Toujours aussi passionnant.

Sauf que question photos, ça va on a compris arrêtez avec les paysages, c'est pareil que l'Espigoulier.
Donc on a les même ici

Bergamo, bien ce que je pensais, avec l'age venant il est temps de consulter un ORL, en fait quand tu déboitais comme un sauvage ont ne criaient pas tournes la poignée mais lache la poignée


748  je l'avais pourtant dit à Nico que c'était une mauvaise idée d'organiser la Corsica dans l'Espigoulier !