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CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Mer 15 Mai 2024 - 10:57
Nous sommes tous de retour sains et saufs de cet extraordinaire Road Trip qui nous a mené sur les petites routes sinueuses de Sardaigne puis de Corse à travers des paysages d'une beauté à couper le souffle.
Une ambiance de franche camaraderie au top a une fois de plus régnée au sein du groupe.
Le temps de reprendre nos esprits, de nettoyer nos montures et de traiter les milliers de photos prises tout au long de notre aventure...
et on revient vers vous avec les comptes rendus remplis d'anecdotes toutes plus croustillantes les unes que les autres.....
A très vite.....
Dernière édition par nico83 le Mer 15 Mai 2024 - 21:52, édité 1 fois
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Jeu 16 Mai 2024 - 10:54
Encore une belle aventure moto avec une grave équipe de secoués, avant de vous narrer quelques spots (vous comprendrez qu’il n’est pas possible de tout dire) voici les protagonismes de la Sardaigna-Corsica 2024
Coloneldemitourmarche
Mikethetraj
Youyoutesucelaroue
Fredthenewbie
Racerlacascade
Benj180bourrins
Papyjenpeuplu
Mardi 7 20H je me gare à l’entrée du port, je suis le premier, puis Youyou, Noonoors, Benj, et enfin Nico escorté par les Marseillais, nous allons pouvoir embarquer
Nous prenons possession des cabines, puis nous nous retrouvons au bar pour la beer traditionnelle. Cette séquence sera agrémentée d’une discussion de la plus haute technicité entre marins, il a été question d’une proue qui serait accessible en passant par tribord alors qu’il était nécessaire de passer par bâbord puis par la poupe pour atteindre l’avant mais en réalité nous étions dans un bateau qui avançait en marche avant tout en reculant et là nous n’étions qu’a la première beer ! Bref le colon Nico aura le dernier mot « si l’arrière du bateau n’est pas devant il est forcement quelque part sur le bateau » enfin un truc de ce genre, laissant pantois d’admiration l’équipe de sous of.
Retour cabines, dodo en rêvant des aventures qui vont démarrer le lendemain à 8H
J1 nous voilà à Porto Torres, regroupement sur le débarcadère
Quel bonheur, nous redoutions la pluie et c’est un magnifique soleil qui nous accueille, première étape direction la sortie pour le petit déj, les croissants en Sardaigne ont la particularité de dégouliner de chocolat, crème et garnitures diverses
Après son 7° notre bien aimé ouvreur décidera « on n’est pas là pour rigoler mais pour rouler »
Même pas 10 bornes que :
Bon cette première journée sera humide, mais nous sommes équipés, a part peut être Pascal qui décide que son équipement est au fond de son sac donc inaccessible !!!
10 bornes sans intérêts pour quitter Porto Torres puis nous rentrons dans le vif du sujet, un véritable kif jusqu’à Alghero, la ville Catalane et en couleur de Sardaigne. Première halte et petite visite de la ville qui mérite le détour.
Sans oublier la visite de sa magnifique église, je profiterai de l’occasion pour adresser une petite prière et vérifier les jours suivants que la haut on n’a vraiment rien a fou.. de moi !
Allez ça repart direction Bosa, toujours de la route magique, mais je vais devoir échapper à une tentative d’attentat, j’avais pris la roue de Racer, quand ce dernier dans un accès de démence va se mettre à me bombarder de boites de beer !!! Craignait-il que je lui fasse un exter ?
Episode absolument authentique, je vais d’abord voir une boite voler dans ma direction, pensant que Pascal avait roulé dessus, puis je vais percuter que les boites qui continuent à voler proviennent du baluchon à l’arrière du street ! Le temps de l’arrêter 153 boites de beer de premier secours ont prit la tangente, mais un avantage dans son malheur c’est qu’il a maintenant accès à sa combine de pluie
13H03’47’’ arrêt pique-nique au bord de la route, l’endroit ne présente aucuns intérêts, mais vous connaissez Nico, il avait prévu un arrêt à 13H, horaire largement dépassé de son point de vue et il y a des choses avec lesquelles on ne plaisante pas !
Déballement de 15 kg de charcuterie, une abondance incroyable, nous étions censés apporter chacun un petit peu pour ce pique-nique, certaines notions d’un petit peu me semblent très abstraites, il en restera pour deux autres occasions, même le Barbare a calé, je sais vous ne me croyez-moi c’est pourtant vrai.
Gazzz pour la dernière étape du jour, le camping de Gala Conone, où nous avions séjourné en 2018, pour ceux qui avaient suivi nos aventures à cette époque rappelez vous qu’avec Nico nous avions comme voisins un gentil petit couple de jeunes mariés
En 2024 de nouveau un gentil petit couple, mais bon pas de noms, ils souhaitent rester dans l’anonymat et vous connaissez notre discrétion légendaire
Le soir nous avons le plaisir de retrouver Radka et Bert pour le diner, avec qui nous partagerons la sortie du lendemain, tentative pour négocier l’heure du départ avec l’adjupéte qui ne voulait rien savoir jusqu’à l’intervention tout en charme de Radka
J2 C’est donc 9 bécanes pour cette magnifique boucle dans les parcs nationaux du golfe d’Oroséi et de Gennargentu, à peine 350 bornes, pas croyable il se relâche le GODDGS !
Une halte dans le village d’ Orgosolo, le temps d’un café et d’admirer une partie des 150 gravures murales, pas très anciennes ces gravures puisque datant des années 60, à l’origine un groupe d’anarchistes en protestations passives.
Très belle balade qui a frisé la perfection, si ce ne fut la découverte de la cruauté barbaresque qui avait concocté des … je n’ai pas vraiment le bon terme, il appelle cela des raccourcis permettant de gouter à l’authenticité de la région, ben oui braves gens le sadisme à de multiples appellations ! Je sais que le GS Trophy avait prévu une partie de ces itinéraires avant de renoncer par suite d’une révolte des participants, voilà un petit extrait
Le soir nous dinons sur le port tous ensemble, le lendemain J3 nous conduira jusqu’à Gallura pour prendre le bateau pour la Corse, le levé sera plus rude ayant perdu la médiation de Radka.
J3 Cette première étape de la journée à pour but de rallier Santa Teresa Gallura avant 14H pour l’enregistrement de la traversée jusqu’à Bonifacio prévue à 15H30.
Cette première manche sera agrémentée de quelques rodéos… euh je voulais dire de confortables raccourcis permettant de gouter l’authenticité de vie des autochtones (j’ai bon là chef ?) et l’arrivée à Santa Teresa largement dans les temps.
Le bateau est à quai, il s’agit d’un petit bateau, mais je laisserai à notre équipe de marins expérimentés le soin de vous préciser si l’appellation est petit navire ou grande barque, après les discussions techniques du premier soir je préfère rester prudent.
Alors que nous attentons le signal de l’embarquement, je jette un coup d’œil sur ma bécane, et là les amis !!! méchante surprise
Merde… merde je ne m’attendais pas à ça, pneus neufs lors de l’achat du ST et là ils n’ont pas encore 3000 bornes, saloperie de Michelin power, je n’aime pas les Michelin mais je n’allais pas changer des pneus neufs, bon cela va conditionner la 2° partie de notre périple, il va falloir adopter une conduite en bon père de famille et squeezer les boucles.
L’embarquement se fera par la proue
Traversée sur le pont, la mer est magnifique
L’entrée par la mer sur Bonifacio est tout simplement fabuleuse
A 17H30 nous sommes sur le quai, environ 90 bornes pour rallier Propriano par le massif de l’Ospèdale et Fozzano, ce trajet est du caviar et nous arrivons à l’hôtel Claridge, excellent choix, bravo Nico
Et bien voilà pour la première partie de nos aventures, histoire de vous faire patienter le temps que mes petits camarades réagissent, la deuxième partie à venir, maintenant lavage moto et peut-être penser à un RDV pneu.
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Jeu 16 Mai 2024 - 16:51
Génial Ronald!!
Que de souvenirs rien qu'à la lecture de ce premier petit compte rendu.
A très vite!
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
joko Ven 17 Mai 2024 - 8:15
Ne relâchez pas vos efforts, on attend la suite et le point de vue de chacun des participants
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Ven 17 Mai 2024 - 11:50
joko a écrit:Ne relâchez pas vos efforts, on attend la suite et le point de vue de chacun des participants
Oui mais ...
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Ven 17 Mai 2024 - 13:54
Compte rendu 1/6
FANTASTIQUE !
Un Road Trip INOUBLIABLE qui nous a permis de rouler pendant six jours sur des petites routes de folie et d’emprunter des itinéraires parmis les plus beaux de Sardaigne et de Corse !
Tout a commencé fin novembre, lorsque comme chaque année, la consultation sur les potentiels Road Trip d’été a été lancée sur le forum.
Plusieurs projets ont vu le jour dont celui que nous venons de réaliser.
La Corse, la Sardaigne….. ?
La Sardaigne, la Corse….. ?
Certains d’entre nous n’avaient pas encore eu la chance de poser leurs roues sur ces deux iles, paradis des motards.
Alors pourquoi se priver du bonheur de les explorer toutes les deux cette année !
Le projet était né, il ne fallait plus que le planifier……
Les choses sérieuses pouvaient commencer.
Six jours de balade sur de petites routes et parfois même de très petites routes….
Extrêmement sinueuses et pas toujours en très bon état….
Nous ont permis de vivre une aventure exaltante riche en souvenirs et anecdotes dont certaines vont vous être dévoilées dans les différents comptes rendus à venir.
Bien entendu vous connaissez l’adage derrière lequel il va nous être possible de nous réfugier pour passer sous silence quelques histoires croustillantes et embarrassantes….
« Ce qui se passe en Road Trip reste en Road Trip… » (quoi que….).
Le plus simple est de partager cette aventure et de vous faire vivre au jour le jour ce périple au travers de nos récits ainsi que des nombreuses et magnifiques photos dont le crédit revient à l’ensemble de l’équipe.
Le jour J : LE GRAND DEPART DIRECTION LA SARDAIGNE
Le point de rendez-vous avec l’ensemble de l’équipe était fixé au carrefour situé à l’entrée du parking d’embarquement de la Corsica Ferries.
Pascal et Fred, nos deux marseillais nationaux, sont venus à la maison pour partager le pot de l’amitié avant que nous prenions la route ensemble pour rejoindre le reste du groupe.
L’embarquement sur le Ferry direction la Sardaigne est toujours un moment particulier.
C’est là que l’on se rend vraiment compte que l’aventure commence !
Après avoir pris possession de nos cabines respectives, direction le bar panoramique pour assister dans les meilleures conditions possibles …..
à l’appareillage qui a eu lieu de nuit à cause d’un retard suite à un problème technique de dernière minute.
Installés comme des rois sur une confortable banquette et après plusieurs tournées de breuvage Sarde englouties comme du petit lait que les choses se gâtèrent….
Trois de mes célèbres compagnons de voyage dont je tairais les noms mais dont deux d’entre eux sont toujours d’active dans une illustre institution Maritime Nationale et dont le dernier vient de la quitter il y a peu…
Avancent tous très sérieusement que nous battons en arrière (faire marche arrière en langage technique) …
et naviguons ainsi dans la petite rade de Toulon pour aller faire demi-tour plus loin…. ???!!!
Surpris par ces propos que je prenais tout d’abord pour une boutade, je leur fais remarquer gentiment qu’ils se trompent et que nous sommes bien assis face à la Proue (avant) dans le sens de la marche « normale » du navire.
Rien n’y a fait, ils n’en démordaient pas.
Devant trois experts dignes représentants de l’institution de référence dans le domaine maritime très sur d’eux et dont le jugement infaillible, renforcé par les bienfaits de « l’Ichnusa » (bière Sarde) ne pouvait être remis en cause, il m’était impossible de leur faire entendre raison….
Jusqu’à ce que, après plusieurs minutes de navigation de nuit en pleine mer, le doute s’installe enfin dans leur esprit et qu’ils se rendent compte de leur erreur de jugement…
Quelle rigolade….
J1
Le débarquement à Porto Torres s’est effectué sous un soleil radieux alors que la météo annonçait un temps mitigé avec petites averses pour les deux jours à venir.
Soupir général de soulagement, c’est déjà çà de pris….
Première étape incontournable avant d’avoir des ennuis avec Sir Ronald notre GODDGS adoré….
le laisser prendre son petit café du matin…
et pour le reste de la bande, prendre un bon petit déjeuner pour ne pas risquer de tomber en hypoglycémie….
Direction le petit bar Sarde situé sur la place principale pas très loin de la zone de débarquement près du port de plaisance où nous avons pris nos habitudes.
Leur spécialité : les croissants fourrés à la crème, la pistache et au chocolat…
Comment résister à tant de douceur…
Après cet intermède bien revigorant et indispensable, nous avons débuté le premier tronçon de l’itinéraire du jour qui allait nous amener plein Sud jusqu’à la ville fortifiée d’Alghéro.
C’est à ce moment-là que le ciel a commencé à s’assombrir et que nous avons enfilé nos combinaisons de pluie pour faire face aux petites averses annoncées par les prévision météo.
Seul Pascal, très stoïque, a jugé ne pas en avoir besoin ou plutôt a été dans l’impossibilité de récupérer ses affaires placées tout au fond de son sac étanche si bien sanglé sur la selle passager….
Nous en reparlerons…..
Les choses sérieuses pouvaient alors enfin commencer.
46 km de petits virages sur les routes départementales SP 105 et 49 qui longent la côte en surplombant la mer jusqu’au prochain village.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que dans les derniers kilomètres, aux abords du village coloré de Bosa, trois pilotes manquent à l’appel.
Ce n’est que plusieurs minutes plus tard que l’on nous informe via nos intercoms de ne pas s’inquiéter, que tout va bien pour les pilotes mais que Racer venait de semer ses affaires depuis son sac si bien fixé sur la selle passager…
ainsi qu’une bonne partie de sa réserve « alimentaire » personnelle sur plusieurs centaines de mètres.
Heureusement qu’avec l’aide des autres pilotes, il a tout retrouvé et pu cette fois ci arrimer son sac comme il se doit pour le reste du périple….
Bosa est un petit village en flanc de colline dominée par une ancienne forteresse.
Les maisons d’époque, construites les unes sur les autres sont toutes peintes de couleur différente.
Le rendu est magnifique.
Nous en avons profité pour faire une halte et arpenter au petit bonheur la chance, les petites ruelles piétonnes très étroites, qui lui confèrent un cachet d’époque très particulier.
Au détour de l’une d’entre elles, nous tombons soudainement devant le parvis de l’église du village.
Aussitôt certains de mes petits camarades dont je tairais les noms et qui devaient vraiment avoir beaucoup de choses à se faire pardonner….
sont rentrés pour se confesser….
Regardez ces bonnes têtes d’innocents aux mains pleines…….
Il est à présent temps de se mettre à la recherche d’un endroit où nous désaltérer avant de reprendre notre aventure en terre Sarde.
C’est à partir de Bosa que nous mettons le cap à l’Est à l’intérieur des terres à travers la campagne et ses reliefs montagneux pour atteindre en milieu d’après-midi notre point de chute, le camping de Cala Gonone.
L’itinéraire, choisi avec grand soin, nous fait parfois emprunter des routes secondaires et découvrir une Sardaigne authentique, loin des grands axes routiers et des agglomérations pour le plus grand plaisir de tous...
Les petites routes s’enchainent et tournicotent dans tous les sens.
Nous franchissons à bon rythme les reliefs qui se présentent devant nous dans une nature encore préservée.
Les rares petites averses rencontrées n’ont en rien gâchées notre plaisir.
Il faut dire que nous avons tout prévu et sommes bien équipés pour faire face aux intempéries et rester bien au sec, fort de l’expérience des années précédentes…
C’est à ce moment précis qu’un grognement sourd et inquiétant se fit entendre…
Il était l’heure, la faim nous rongeait le ventre…
Une pause piquenique s’imposait rapidement, on ne rigole pas avec ces choses là….
Les provisions prévues à cet effet sont déballées et le banquet gargantuesque dressé pour notre bon plaisir.
A noter l’aspect très pratique de nos Maxi Trail dont les valises servent à loisir de planche à découper, de table de service etc…..
Partis explorer la Sardaigne depuis quelques jours déjà, Bert et Radka avec qui nous étions en contact téléphonique régulier, devaient nous rejoindre sur notre itinéraire à la hauteur de la ville de Nuoro pour avaler les derniers 60 km qui restaient à parcourir jusqu’au camping.
En effet nous avions convenu de nous retrouver au petit village de pêcheurs de Cala Gonone le soir même pour profiter ensemble de l’itinéraire du lendemain.
Malheureusement les prévisions météo ne s’étaient pas trompées, de très gros nuages noirs menaçants stationnaient au-dessus de cette région donnant très vite lieu à une bonne grosse averse.
Le RDV a été annulé et reporté directement au restaurant le soir même.
Heureusement l’averse n’a pas durée et nous avons pu finir notre transit jusqu’au camping dans de bonnes conditions.
La prise en compte de nos petits chalets simples et confortables a été rapide.
Le temps de déballer les affaires, de prendre une douche, d’enfiler nos habits de lumière et direction le restaurant de spécialités de la mer sur le petit port de pêche ou nous avion fixé rendez-vous à Bert et Radka.
Le diner s’est déroulé dans une super ambiance de franche camaraderie tous très heureux de se retrouver autour de bons petits plats accompagnés de breuvages locaux en abondance….
Vous connaissez le principe…
« En qualité de seul adulte responsable……bla bla bla… »
Je me devais, pour le bon déroulement du Road Trip et de ses itinéraires journaliers, investit de la mission divine, de garder un œil sur le cadre espace-temps et surtout sur cette bande incontrôlable de terroristes de l’asphalte ….
Avant de rejoindre nos logements respectifs, il s’agissait de fixer l’horaire de départ de la balade du lendemain qui allait être une des plus grosses journées de roulage de notre Road Trip en Sardaigne.
Intransigeant et hermétique à toute tentative de corruption de la part d’une bonne partie du groupe…, l’horaire de départ est fixé à 08h00.
C’est là que Bert et Radka ont tous deux failli tomber à la renverse….
« Mais on est en vacances nous…
C’est pire que l’armée avec vous….
On ne pourrait pas partir à 10h00 ? »
Vous me connaissez, on ne rigole pas avec le respect des horaires qui conditionne le bon déroulement de l’étape du jour….
Alors pour faire plaisir à Bert et à Radka un compromis a été accordé…
L’horaire a été repoussé à 08h30.
Oui j’ai été faible sur ce coup et je me dégoute…vous êtes contents ? ….
A très vite pour la suite de nos aventures...
La découverte des Parcs Nationaux du golfe d'Orosei et de Gennargentu avec plus de 328 km de petits virages.
FANTASTIQUE !
Un Road Trip INOUBLIABLE qui nous a permis de rouler pendant six jours sur des petites routes de folie et d’emprunter des itinéraires parmis les plus beaux de Sardaigne et de Corse !
Tout a commencé fin novembre, lorsque comme chaque année, la consultation sur les potentiels Road Trip d’été a été lancée sur le forum.
Plusieurs projets ont vu le jour dont celui que nous venons de réaliser.
La Corse, la Sardaigne….. ?
La Sardaigne, la Corse….. ?
Certains d’entre nous n’avaient pas encore eu la chance de poser leurs roues sur ces deux iles, paradis des motards.
Alors pourquoi se priver du bonheur de les explorer toutes les deux cette année !
Le projet était né, il ne fallait plus que le planifier……
Les choses sérieuses pouvaient commencer.
Six jours de balade sur de petites routes et parfois même de très petites routes….
Extrêmement sinueuses et pas toujours en très bon état….
Nous ont permis de vivre une aventure exaltante riche en souvenirs et anecdotes dont certaines vont vous être dévoilées dans les différents comptes rendus à venir.
Bien entendu vous connaissez l’adage derrière lequel il va nous être possible de nous réfugier pour passer sous silence quelques histoires croustillantes et embarrassantes….
« Ce qui se passe en Road Trip reste en Road Trip… » (quoi que….).
Le plus simple est de partager cette aventure et de vous faire vivre au jour le jour ce périple au travers de nos récits ainsi que des nombreuses et magnifiques photos dont le crédit revient à l’ensemble de l’équipe.
Le jour J : LE GRAND DEPART DIRECTION LA SARDAIGNE
Le point de rendez-vous avec l’ensemble de l’équipe était fixé au carrefour situé à l’entrée du parking d’embarquement de la Corsica Ferries.
Pascal et Fred, nos deux marseillais nationaux, sont venus à la maison pour partager le pot de l’amitié avant que nous prenions la route ensemble pour rejoindre le reste du groupe.
L’embarquement sur le Ferry direction la Sardaigne est toujours un moment particulier.
C’est là que l’on se rend vraiment compte que l’aventure commence !
Après avoir pris possession de nos cabines respectives, direction le bar panoramique pour assister dans les meilleures conditions possibles …..
à l’appareillage qui a eu lieu de nuit à cause d’un retard suite à un problème technique de dernière minute.
Installés comme des rois sur une confortable banquette et après plusieurs tournées de breuvage Sarde englouties comme du petit lait que les choses se gâtèrent….
Trois de mes célèbres compagnons de voyage dont je tairais les noms mais dont deux d’entre eux sont toujours d’active dans une illustre institution Maritime Nationale et dont le dernier vient de la quitter il y a peu…
Avancent tous très sérieusement que nous battons en arrière (faire marche arrière en langage technique) …
et naviguons ainsi dans la petite rade de Toulon pour aller faire demi-tour plus loin…. ???!!!
Surpris par ces propos que je prenais tout d’abord pour une boutade, je leur fais remarquer gentiment qu’ils se trompent et que nous sommes bien assis face à la Proue (avant) dans le sens de la marche « normale » du navire.
Rien n’y a fait, ils n’en démordaient pas.
Devant trois experts dignes représentants de l’institution de référence dans le domaine maritime très sur d’eux et dont le jugement infaillible, renforcé par les bienfaits de « l’Ichnusa » (bière Sarde) ne pouvait être remis en cause, il m’était impossible de leur faire entendre raison….
Jusqu’à ce que, après plusieurs minutes de navigation de nuit en pleine mer, le doute s’installe enfin dans leur esprit et qu’ils se rendent compte de leur erreur de jugement…
Quelle rigolade….
J1
Le débarquement à Porto Torres s’est effectué sous un soleil radieux alors que la météo annonçait un temps mitigé avec petites averses pour les deux jours à venir.
Soupir général de soulagement, c’est déjà çà de pris….
Première étape incontournable avant d’avoir des ennuis avec Sir Ronald notre GODDGS adoré….
le laisser prendre son petit café du matin…
et pour le reste de la bande, prendre un bon petit déjeuner pour ne pas risquer de tomber en hypoglycémie….
Direction le petit bar Sarde situé sur la place principale pas très loin de la zone de débarquement près du port de plaisance où nous avons pris nos habitudes.
Leur spécialité : les croissants fourrés à la crème, la pistache et au chocolat…
Comment résister à tant de douceur…
Après cet intermède bien revigorant et indispensable, nous avons débuté le premier tronçon de l’itinéraire du jour qui allait nous amener plein Sud jusqu’à la ville fortifiée d’Alghéro.
C’est à ce moment-là que le ciel a commencé à s’assombrir et que nous avons enfilé nos combinaisons de pluie pour faire face aux petites averses annoncées par les prévision météo.
Seul Pascal, très stoïque, a jugé ne pas en avoir besoin ou plutôt a été dans l’impossibilité de récupérer ses affaires placées tout au fond de son sac étanche si bien sanglé sur la selle passager….
Nous en reparlerons…..
Les choses sérieuses pouvaient alors enfin commencer.
46 km de petits virages sur les routes départementales SP 105 et 49 qui longent la côte en surplombant la mer jusqu’au prochain village.
Tout allait bien dans le meilleur des mondes jusqu’à ce que dans les derniers kilomètres, aux abords du village coloré de Bosa, trois pilotes manquent à l’appel.
Ce n’est que plusieurs minutes plus tard que l’on nous informe via nos intercoms de ne pas s’inquiéter, que tout va bien pour les pilotes mais que Racer venait de semer ses affaires depuis son sac si bien fixé sur la selle passager…
ainsi qu’une bonne partie de sa réserve « alimentaire » personnelle sur plusieurs centaines de mètres.
Heureusement qu’avec l’aide des autres pilotes, il a tout retrouvé et pu cette fois ci arrimer son sac comme il se doit pour le reste du périple….
Bosa est un petit village en flanc de colline dominée par une ancienne forteresse.
Les maisons d’époque, construites les unes sur les autres sont toutes peintes de couleur différente.
Le rendu est magnifique.
Nous en avons profité pour faire une halte et arpenter au petit bonheur la chance, les petites ruelles piétonnes très étroites, qui lui confèrent un cachet d’époque très particulier.
Au détour de l’une d’entre elles, nous tombons soudainement devant le parvis de l’église du village.
Aussitôt certains de mes petits camarades dont je tairais les noms et qui devaient vraiment avoir beaucoup de choses à se faire pardonner….
sont rentrés pour se confesser….
Regardez ces bonnes têtes d’innocents aux mains pleines…….
Il est à présent temps de se mettre à la recherche d’un endroit où nous désaltérer avant de reprendre notre aventure en terre Sarde.
C’est à partir de Bosa que nous mettons le cap à l’Est à l’intérieur des terres à travers la campagne et ses reliefs montagneux pour atteindre en milieu d’après-midi notre point de chute, le camping de Cala Gonone.
L’itinéraire, choisi avec grand soin, nous fait parfois emprunter des routes secondaires et découvrir une Sardaigne authentique, loin des grands axes routiers et des agglomérations pour le plus grand plaisir de tous...
Les petites routes s’enchainent et tournicotent dans tous les sens.
Nous franchissons à bon rythme les reliefs qui se présentent devant nous dans une nature encore préservée.
Les rares petites averses rencontrées n’ont en rien gâchées notre plaisir.
Il faut dire que nous avons tout prévu et sommes bien équipés pour faire face aux intempéries et rester bien au sec, fort de l’expérience des années précédentes…
C’est à ce moment précis qu’un grognement sourd et inquiétant se fit entendre…
Il était l’heure, la faim nous rongeait le ventre…
Une pause piquenique s’imposait rapidement, on ne rigole pas avec ces choses là….
Les provisions prévues à cet effet sont déballées et le banquet gargantuesque dressé pour notre bon plaisir.
A noter l’aspect très pratique de nos Maxi Trail dont les valises servent à loisir de planche à découper, de table de service etc…..
Partis explorer la Sardaigne depuis quelques jours déjà, Bert et Radka avec qui nous étions en contact téléphonique régulier, devaient nous rejoindre sur notre itinéraire à la hauteur de la ville de Nuoro pour avaler les derniers 60 km qui restaient à parcourir jusqu’au camping.
En effet nous avions convenu de nous retrouver au petit village de pêcheurs de Cala Gonone le soir même pour profiter ensemble de l’itinéraire du lendemain.
Malheureusement les prévisions météo ne s’étaient pas trompées, de très gros nuages noirs menaçants stationnaient au-dessus de cette région donnant très vite lieu à une bonne grosse averse.
Le RDV a été annulé et reporté directement au restaurant le soir même.
Heureusement l’averse n’a pas durée et nous avons pu finir notre transit jusqu’au camping dans de bonnes conditions.
La prise en compte de nos petits chalets simples et confortables a été rapide.
Le temps de déballer les affaires, de prendre une douche, d’enfiler nos habits de lumière et direction le restaurant de spécialités de la mer sur le petit port de pêche ou nous avion fixé rendez-vous à Bert et Radka.
Le diner s’est déroulé dans une super ambiance de franche camaraderie tous très heureux de se retrouver autour de bons petits plats accompagnés de breuvages locaux en abondance….
Vous connaissez le principe…
« En qualité de seul adulte responsable……bla bla bla… »
Je me devais, pour le bon déroulement du Road Trip et de ses itinéraires journaliers, investit de la mission divine, de garder un œil sur le cadre espace-temps et surtout sur cette bande incontrôlable de terroristes de l’asphalte ….
Avant de rejoindre nos logements respectifs, il s’agissait de fixer l’horaire de départ de la balade du lendemain qui allait être une des plus grosses journées de roulage de notre Road Trip en Sardaigne.
Intransigeant et hermétique à toute tentative de corruption de la part d’une bonne partie du groupe…, l’horaire de départ est fixé à 08h00.
C’est là que Bert et Radka ont tous deux failli tomber à la renverse….
« Mais on est en vacances nous…
C’est pire que l’armée avec vous….
On ne pourrait pas partir à 10h00 ? »
Vous me connaissez, on ne rigole pas avec le respect des horaires qui conditionne le bon déroulement de l’étape du jour….
Alors pour faire plaisir à Bert et à Radka un compromis a été accordé…
L’horaire a été repoussé à 08h30.
Oui j’ai été faible sur ce coup et je me dégoute…vous êtes contents ? ….
A très vite pour la suite de nos aventures...
La découverte des Parcs Nationaux du golfe d'Orosei et de Gennargentu avec plus de 328 km de petits virages.
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Ven 17 Mai 2024 - 14:43
L’itinéraire, choisi avec grand soin, nous fait parfois emprunter des routes secondaires et découvrir une Sardaigne authentique, loin des grands axes routiers et des agglomérations pour le plus grand plaisir de tous...
Ah !!! d'accord, c'est donc comme cela que ça s'appelle, du coup je ne sais pourquoi je vais aller voir sur le dico la définition de "euphémisme" 
Ah !!! d'accord, c'est donc comme cela que ça s'appelle, du coup je ne sais pourquoi je vais aller voir sur le dico la définition de "euphémisme"
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
pataioli13 Ven 17 Mai 2024 - 15:12
Cela commence bien, vivement la suite de vos aventures.
Mais je n’arrive pas à reconnaître lequel d’entre vous chevauche ce fabuleux engin
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Ven 17 Mai 2024 - 18:47
pataioli13 a écrit:Cela commence bien, vivement la suite de vos aventures.
Mais je n’arrive pas à reconnaître lequel d’entre vous chevauche ce fabuleux engin
Il est vrai que c'est difficile à déterminer, mais avec un peu d'application il est possible de voir que le reflet de soleil fait virer un peu l'orange au rouge et qu'il y a un top case, bon ça ne dit toujours pas qui mais ça fait avancer le schmilblik
:)mdr(:
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Sam 18 Mai 2024 - 13:09
Compte rendu 2/6
Aujourd’hui, nous allons explorer les massifs montagneux des Parcs Nationaux du golfe d'Orosei et de Gennargentu sur plus de 328 km de petites routes sinueuses à souhait.
La fameuse et incontournable route SS125 qui longe la façade Est de l’ile, mondialement connue pour ses lacets et la qualité de son revêtement est bien entendu intégrée au programme du jour.
L’équipe au grand complet s’est levée de bonne heure trop impatiente de débuter l’aventure….
Bert et Radka descendus dans un autre camping que le nôtre faute de place disponible, nous rejoignent comme convenu pour le départ de l’équipe.
Un itinéraire « caché », réservé aux locaux, situé à l’opposé de la route touristique d’accès nous permet de sortir du village par la face Nord et de débuter l’ascension des falaises sur une petite route étroite offrant un point de vue magnifique sur la baie d’Orosei.
La découverte de la campagne Sarde, de ses petites routes parfois piégeuses, recouvertes par endroit de petites coulées de sable et de gravier, nous offre un dépaysement total.
Une météo mitigée nous oblige rapidement à enfiler nos vêtements de pluie pour parer aux averses annoncées que nous finirions bien par rencontrer tôt ou tard….
Le village d’Orgosolo bien connu pour ses peintures murales, sera l’occasion de faire une première petite halte au bar de la place.
La balade pouvait continuer et l’alternance de routes rapides avec de petites communales typiques et des paysages sauvages ravi toute l’équipe…
Ils ne savaient pas ce qui les attendaient…..
Après l’aventure très particulière de l’an passé ou nous avons emprunté sans pouvoir faire demi-tour, une portion de route transformée en terrain de cross boueux suite à un glissement de terrain du aux très fortes pluies du moment…
il fallait prendre notre revanche sur les éléments et l’intégrer a nouveau dans notre Road Book cette année…..
Bien entendu cette petite boucle est digne d’intérêt, elle permet à la fois une incursion à travers un massif montagneux magnifique et en même temps d’éviter le contournement d’un pan de montagne sur une route sans grand intérêt.
De plus les travaux de réfection débutés l’an passé devaient sans aucun doute être achevés maintenant….
Arrivé son embranchement, nous découvrons le panneau indiquant que la route est toujours impraticable et fermée à la circulation…
Quelle déception pour certains et quel soulagement pour d’autres…..
Le petit rythme insufflé par l’ouvreur permet à tous de profiter des paysages en version découverte tout en se faisant plaisir à négocier les milliers de petits virages rencontrés tout au long de notre itinéraire qui nous mène jusqu’à la ville de Tortoli située sur la côte Est.
C’est sous un soleil radieux qui ne nous quittera plus tout le reste de notre Road Trip, que nous abordons cette étape OBLIGATOIRE….
Vous allez comprendre pourquoi….
Après cette pause revigorante et bien méritée, nous entamons la dernière partie du roulage en empruntant la fameuse SS125 qui serpente dans un paysage magnifique direction Dorgali et Cala Gonone.
L’asphalte est impeccable, on se croirait sur un circuit et les pilotes ne s’y trompent pas…
Le rythme s’est soudainement fortement accéléré….
allez savoir pourquoi….
Pour avoir démontré de grandes qualités de pilotage tout au long de cet itinéraire éprouvant, il était temps d’introniser Juju et Fred dans la corporation des pilotes d’exceptions par la remise du fameux autocollant du DDGS qui a immédiatement été apposé sur leur machine.
Les choses sérieuses pouvaient alors commencer….
Après l’entrée en matière, il était temps de descendre au village pour profiter des succulentes spécialités locales et de ses nombreux breuvages ambrés…
Nous saluons Bert et Radka qui allaient faire route vers Porto Torres le lendemain pour profiter d’une bonne nuit de récupération en rêvant aux nombreuses aventures à venir.
Au petit matin, nous allons rallier Santa Giulia Gallura par l’intérieur des terres pour embarquer sur un petit Ferry et rejoindre Bonifacio en Corse !
Aujourd’hui, nous allons explorer les massifs montagneux des Parcs Nationaux du golfe d'Orosei et de Gennargentu sur plus de 328 km de petites routes sinueuses à souhait.
La fameuse et incontournable route SS125 qui longe la façade Est de l’ile, mondialement connue pour ses lacets et la qualité de son revêtement est bien entendu intégrée au programme du jour.
L’équipe au grand complet s’est levée de bonne heure trop impatiente de débuter l’aventure….
Bert et Radka descendus dans un autre camping que le nôtre faute de place disponible, nous rejoignent comme convenu pour le départ de l’équipe.
Un itinéraire « caché », réservé aux locaux, situé à l’opposé de la route touristique d’accès nous permet de sortir du village par la face Nord et de débuter l’ascension des falaises sur une petite route étroite offrant un point de vue magnifique sur la baie d’Orosei.
La découverte de la campagne Sarde, de ses petites routes parfois piégeuses, recouvertes par endroit de petites coulées de sable et de gravier, nous offre un dépaysement total.
Une météo mitigée nous oblige rapidement à enfiler nos vêtements de pluie pour parer aux averses annoncées que nous finirions bien par rencontrer tôt ou tard….
Le village d’Orgosolo bien connu pour ses peintures murales, sera l’occasion de faire une première petite halte au bar de la place.
La balade pouvait continuer et l’alternance de routes rapides avec de petites communales typiques et des paysages sauvages ravi toute l’équipe…
Ils ne savaient pas ce qui les attendaient…..
Après l’aventure très particulière de l’an passé ou nous avons emprunté sans pouvoir faire demi-tour, une portion de route transformée en terrain de cross boueux suite à un glissement de terrain du aux très fortes pluies du moment…
il fallait prendre notre revanche sur les éléments et l’intégrer a nouveau dans notre Road Book cette année…..
Bien entendu cette petite boucle est digne d’intérêt, elle permet à la fois une incursion à travers un massif montagneux magnifique et en même temps d’éviter le contournement d’un pan de montagne sur une route sans grand intérêt.
De plus les travaux de réfection débutés l’an passé devaient sans aucun doute être achevés maintenant….
Arrivé son embranchement, nous découvrons le panneau indiquant que la route est toujours impraticable et fermée à la circulation…
Quelle déception pour certains et quel soulagement pour d’autres…..
Le petit rythme insufflé par l’ouvreur permet à tous de profiter des paysages en version découverte tout en se faisant plaisir à négocier les milliers de petits virages rencontrés tout au long de notre itinéraire qui nous mène jusqu’à la ville de Tortoli située sur la côte Est.
C’est sous un soleil radieux qui ne nous quittera plus tout le reste de notre Road Trip, que nous abordons cette étape OBLIGATOIRE….
Vous allez comprendre pourquoi….
Après cette pause revigorante et bien méritée, nous entamons la dernière partie du roulage en empruntant la fameuse SS125 qui serpente dans un paysage magnifique direction Dorgali et Cala Gonone.
L’asphalte est impeccable, on se croirait sur un circuit et les pilotes ne s’y trompent pas…
Le rythme s’est soudainement fortement accéléré….
allez savoir pourquoi….
Pour avoir démontré de grandes qualités de pilotage tout au long de cet itinéraire éprouvant, il était temps d’introniser Juju et Fred dans la corporation des pilotes d’exceptions par la remise du fameux autocollant du DDGS qui a immédiatement été apposé sur leur machine.
Les choses sérieuses pouvaient alors commencer….
Après l’entrée en matière, il était temps de descendre au village pour profiter des succulentes spécialités locales et de ses nombreux breuvages ambrés…
Nous saluons Bert et Radka qui allaient faire route vers Porto Torres le lendemain pour profiter d’une bonne nuit de récupération en rêvant aux nombreuses aventures à venir.
Au petit matin, nous allons rallier Santa Giulia Gallura par l’intérieur des terres pour embarquer sur un petit Ferry et rejoindre Bonifacio en Corse !
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
bergamo Sam 18 Mai 2024 - 18:26
Super CR Nico on attend la suite 
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Sam 18 Mai 2024 - 18:46
J4 Si ces 6 journées de roulage furent un enchantement permanent, grâce a la sélection des parcours orchestré magistralement par notre GODDGS, le J4 est vraiment celui qui depuis la genèse de cette édition Sardaigna-Corsica faisait briller les yeux des vétérans des Corsica, souvenirs … souvenirs et allait ravir ceux qui étaient en découverte.
Le premier moment de pur bonheur après Propriano sera le col de la Vaccia
Lors de la première petite pause tous les visages sont radieux, je m’attends à ce que l’un propose de redescendre pour recommencer, mais non d’autres plaisirs sont à venir !
Nous enchainons par Zicavo et Cozzano, après une deuxième pause pour remplir les réservoirs, ce sous contrôle
Nous attaquons le Col de Verde,
il faut bien admettre que si le sinueux et le paysage sont de grande qualité, le revêtement est plutôt chaotique et même ferait le bonheur d’archéologues par moment, il faut bien s’appliquer a poser ses roues au bon endroit si on ne souhaite pas rentrer en communion directe avec la nature ! Pour ma part vous savez depuis les précédents épisodes que j’ai un problème ou ce qui pourrait le devenir à gérer
Donc je m’applique a bien enrouler, sans essorer la poignée de gaz en sortie de virage mais en laissant venir progressivement la puissance, toute façon il n’y a que 103 cv
Quand …
Ces dames décidèrent de venir au milieu de la route, probablement pour une conversation et si je n’étais pas contre « tailler une bavette » je n’ignorais pas que la horde sauvage allait déboucher d’un virage de manière traaaaanquille comme dirait un ami et je décidais donc de poursuivre ma route.
Passage à Ghisoni puis …
LE COL DE SORBA
Celui là fait partie de mon top 3 des cols Corses, bien qu’ils soient nombreux à être fabuleux, pour lui je manque de superlatifs
Bref je n’ignore pas que je dois gérer mon pneu, donc j’attaque le premier virolo tout en douceur, quand je vois passer Noonoors en plein délire pistard, je rentre dans le deuxième virage également en douceur et dans le troisième … probablement le début d’altitude, l’air qui doit se rarifier, le trou de mémoire total et à mon tour j’essorrrrrrrrrrrrre, quel pied ce col !!!
Un détail qui peut être vital, ne pas oublier de prendre son point de freinage
Alors que nous garons les motos a l’entrée d’un virage pour la photo traditionnelle, nous voyons passer Fred,
Mais il nous ignore totalement et poursuit sa route, serait ce l’effet de ce machin qu’il suce en permanence
Le sport et les émotions ça creuse, nous ferons donc une pause repas au chalet Vivario en bas du col, lors de nos précédentes Corsica nous sommes souvent passé devant sans nous arrêter
Nous avons failli vivre un drame, la patronne nous expliquera qu’elle n’a plus la place pour sept, les talents de négociateur de Nico nous ont ébahis !
Après ce repas réparateur il est temps de reprendre la route, Racer insiste pour une petite boucle supplémentaire, un pèlerinage parait il (le point cerclé en rouge sur la carte) mes camarades très respectueux de la religion acceptent, pour ma part (eh oui nous avons perdu de l’altitude) la mémoire me revient et je pense à mon pneu, il est convenu que nous nous retrouverons à Corté.
Confortablement installé sur une terrasse de la place Paoli (souvenir Chris ?)
J’en profite pourrecup réfléchir à cette journée fantastique en attendant mes camarades, bon ils n’auront pas de mal à me retrouver tout en haut de la ville, c’est simple il suffit de prendre le boulevard Paoli, puis de tourner dans la rue Paoli avant de prendre l’avenue Paoli, attention de ne pas se tromper avec l’impasse Paoli, ensuite tu passes devant l’école Paoli, puis la pharmacie Paoli et en face de l’agence Paoli tu as le bar, eh oui c’est comme ça à Corte
Je retrouve l’équipe ou plutôt l’équipe me retrouve, petit rafraichissement, ne sont pas frais les gars , il paraitrait qu’ils ont eu droit a ces merveilleux petits chemins permettant de communier avec la région profonde mdr
Bon environ 70 bornes pour rejoindre le camping de Porto, belles routes et super camping, encore un excellent choix du sieur Nico, le repas se fera au restaurant du camping, demain J5, ben oui vous attendrez pour la suite.
Le premier moment de pur bonheur après Propriano sera le col de la Vaccia
Lors de la première petite pause tous les visages sont radieux, je m’attends à ce que l’un propose de redescendre pour recommencer, mais non d’autres plaisirs sont à venir !
Nous enchainons par Zicavo et Cozzano, après une deuxième pause pour remplir les réservoirs, ce sous contrôle
Nous attaquons le Col de Verde,
il faut bien admettre que si le sinueux et le paysage sont de grande qualité, le revêtement est plutôt chaotique et même ferait le bonheur d’archéologues par moment, il faut bien s’appliquer a poser ses roues au bon endroit si on ne souhaite pas rentrer en communion directe avec la nature ! Pour ma part vous savez depuis les précédents épisodes que j’ai un problème ou ce qui pourrait le devenir à gérer
Donc je m’applique a bien enrouler, sans essorer la poignée de gaz en sortie de virage mais en laissant venir progressivement la puissance, toute façon il n’y a que 103 cv
Quand …
Ces dames décidèrent de venir au milieu de la route, probablement pour une conversation et si je n’étais pas contre « tailler une bavette » je n’ignorais pas que la horde sauvage allait déboucher d’un virage de manière traaaaanquille comme dirait un ami et je décidais donc de poursuivre ma route.
Passage à Ghisoni puis …
LE COL DE SORBA
Celui là fait partie de mon top 3 des cols Corses, bien qu’ils soient nombreux à être fabuleux, pour lui je manque de superlatifs
Bref je n’ignore pas que je dois gérer mon pneu, donc j’attaque le premier virolo tout en douceur, quand je vois passer Noonoors en plein délire pistard, je rentre dans le deuxième virage également en douceur et dans le troisième … probablement le début d’altitude, l’air qui doit se rarifier, le trou de mémoire total et à mon tour j’essorrrrrrrrrrrrre, quel pied ce col !!!
Un détail qui peut être vital, ne pas oublier de prendre son point de freinage
Alors que nous garons les motos a l’entrée d’un virage pour la photo traditionnelle, nous voyons passer Fred,
Mais il nous ignore totalement et poursuit sa route, serait ce l’effet de ce machin qu’il suce en permanence
Le sport et les émotions ça creuse, nous ferons donc une pause repas au chalet Vivario en bas du col, lors de nos précédentes Corsica nous sommes souvent passé devant sans nous arrêter
Nous avons failli vivre un drame, la patronne nous expliquera qu’elle n’a plus la place pour sept, les talents de négociateur de Nico nous ont ébahis !
Après ce repas réparateur il est temps de reprendre la route, Racer insiste pour une petite boucle supplémentaire, un pèlerinage parait il (le point cerclé en rouge sur la carte) mes camarades très respectueux de la religion acceptent, pour ma part (eh oui nous avons perdu de l’altitude) la mémoire me revient et je pense à mon pneu, il est convenu que nous nous retrouverons à Corté.
Confortablement installé sur une terrasse de la place Paoli (souvenir Chris ?)
J’en profite pour
Je retrouve l’équipe ou plutôt l’équipe me retrouve, petit rafraichissement, ne sont pas frais les gars
, il paraitrait qu’ils ont eu droit a ces merveilleux petits chemins permettant de communier avec la région profonde mdrBon environ 70 bornes pour rejoindre le camping de Porto, belles routes et super camping, encore un excellent choix du sieur Nico, le repas se fera au restaurant du camping, demain J5, ben oui vous attendrez pour la suite.
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Sam 18 Mai 2024 - 19:02
Compte rendu 3/6
Le périple Sarde touche à sa fin.
Aujourd’hui nous allons rejoindre le petit port de Santa Giulia Gallura situé au Nord Est de l’ile pour emprunter un Ferry et rejoindre la Corse !
Les préparatifs de départ vont bon train.
Nous quittons le camping de Cala Gonone à 08h00, le timing est un peu tendu car nous devons absolument nous présenter à l’embarquement une heure trente avant l’appareillage du dernier Ferry de la journée soit à 14h00 sous peine de ne pouvoir embarquer, de rester coincés en Sardaigne et de compromettre le reste du Road Trip….
Les 236 km de roulage au programme de ce matin nous font passer à l’intérieur des terres sur un itinéraire splendide qui traverse les reliefs montagneux du Nord de l’ile en alternant les portions rapides et les petites « boucles » plus techniques effectuées sur des axes secondaires permettant de découvrir la Sardaigne « authentique »….
Les conditions de pilotage de certaines d’entre elles, particulièrement éprouvantes pour la majorité de l’équipe, nous ont laissé de sacrés souvenirs !
Qui a dit que ce Road Trip allait être une balade de santé….
Arrivés à destination, nous avons tout juste le temps de nous restaurer rapidement avant de nous rendre au lieu d’embarquement de la Moby Ferries pour 14h00 pile !
Bien nous en a pris.
En effet, les petits Ferries qui effectuent la liaison Sardaigne – Corse ont une capacité de chargement « limitée»….
Ici, le principe est simple, les premiers embarquent, les derniers restent sur le quai !
La traversée effectuée dans des conditions météo idéales, grand soleil et mer calme, dure 50 minutes…
juste le temps nécessaire pour travailler le bronzage ou s’adonner à la méditation transcendantale
L’arrivée par la mer sur la ville fortifiée de Bonifacio est un spectacle merveilleux.
La vue des falaises qui nous est offerte est grandiose.
ça y est, nous sommes arrivés en Corse et notre périple va pouvoir continuer de plus belle !
A très vite pour la suite de nos aventures.
Le périple Sarde touche à sa fin.
Aujourd’hui nous allons rejoindre le petit port de Santa Giulia Gallura situé au Nord Est de l’ile pour emprunter un Ferry et rejoindre la Corse !
Les préparatifs de départ vont bon train.
Nous quittons le camping de Cala Gonone à 08h00, le timing est un peu tendu car nous devons absolument nous présenter à l’embarquement une heure trente avant l’appareillage du dernier Ferry de la journée soit à 14h00 sous peine de ne pouvoir embarquer, de rester coincés en Sardaigne et de compromettre le reste du Road Trip….
Les 236 km de roulage au programme de ce matin nous font passer à l’intérieur des terres sur un itinéraire splendide qui traverse les reliefs montagneux du Nord de l’ile en alternant les portions rapides et les petites « boucles » plus techniques effectuées sur des axes secondaires permettant de découvrir la Sardaigne « authentique »….
Les conditions de pilotage de certaines d’entre elles, particulièrement éprouvantes pour la majorité de l’équipe, nous ont laissé de sacrés souvenirs !
Qui a dit que ce Road Trip allait être une balade de santé….
Arrivés à destination, nous avons tout juste le temps de nous restaurer rapidement avant de nous rendre au lieu d’embarquement de la Moby Ferries pour 14h00 pile !
Bien nous en a pris.
En effet, les petits Ferries qui effectuent la liaison Sardaigne – Corse ont une capacité de chargement « limitée»….
Ici, le principe est simple, les premiers embarquent, les derniers restent sur le quai !
La traversée effectuée dans des conditions météo idéales, grand soleil et mer calme, dure 50 minutes…
juste le temps nécessaire pour travailler le bronzage ou s’adonner à la méditation transcendantale
L’arrivée par la mer sur la ville fortifiée de Bonifacio est un spectacle merveilleux.
La vue des falaises qui nous est offerte est grandiose.
ça y est, nous sommes arrivés en Corse et notre périple va pouvoir continuer de plus belle !
A très vite pour la suite de nos aventures.
Dernière édition par nico83 le Sam 18 Mai 2024 - 20:39, édité 1 fois
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Sam 18 Mai 2024 - 19:32
Vivement la suite, votre road T est super, vous avez du vous régaler
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Sam 18 Mai 2024 - 20:55
Tu aurais du venir avec nous cette année c'était génial
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Sam 18 Mai 2024 - 22:40
Compte rendu 3bis/6
La Corse…nous revoilà….
L’accostage au port de Bonifacio s’est effectué comme prévu à 16h30.
L’itinéraire de 87 km que nous allons emprunter va nous mener rapidement dans les reliefs magiques et tourmentés Corses avant de rejoindre notre hôtel situé à Propriano.
Les paysages traversés sont tout simplement sublimes.
Nous ne rencontrerons pratiquement aucun véhicule tout au long de notre périple sur ces petites routes de montagne.
Nous croiserons seulement quelques motards, de nombreuses vaches, beaucoup de cochons sauvages et de chèvres ainsi que des blaireaux suisses en BM…..
Un accueil chaleureux et une excellente surprise nous attendait à l’hôtel « Claridge » de Propriano.
Non seulement cet hôtel dispose d’un parking privatif sécurisé pour nos montures mais en plus il est situé à seulement 150 mètres des commerces et des bars situés sur la croisette du port…
L'hôtel a entièrement été rénové et les chambres à 4 lits individuels sont très confortables et spacieuses.
C’est avec un bon ami Corse au caractère bien trempé que nous avons diné dans un des petits restaurant sur le port, le « No Stress »….
Les discussions allaient bon train et la Pietra coulait à flot.
C’est alors qu’Hector nous propose de venir prendre le digestif à son domicile situé de l’autre côté de la baie à 15 minutes en moto….
Devant notre refus diplomatique mis sur le dos de la fatigue accumulée au cours de cette grosse journée de roulage, il propose que nous fassions un petit détour le lendemain matin pour prendre le café chez lui suivi par une petite balade en mer sur son bateau….
Trop sympa, le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la Corsica 2025 !
Ah j’ai failli oublier, Hector va faire le GR20 en solo pour la énième fois en une semaine courant juin….
Si cela vous tente…..prévenez moi… mais vous avez intérêt d’être en forme….parce qu’avec lui ça ne rigole pas…
Le petit déjeuner continental, à la hauteur de nos attentes, nous a donné les forces nécessaires pour débuter cette journée.
Un itinéraire mythique que tout le monde attend de débuter avec impatience : la fameuse D69 qui longe le GR20 et traverse les reliefs du centre de la Corse du Sud au Nord.
Mais cela est une autre histoire…..
La Corse…nous revoilà….
L’accostage au port de Bonifacio s’est effectué comme prévu à 16h30.
L’itinéraire de 87 km que nous allons emprunter va nous mener rapidement dans les reliefs magiques et tourmentés Corses avant de rejoindre notre hôtel situé à Propriano.
Les paysages traversés sont tout simplement sublimes.
Nous ne rencontrerons pratiquement aucun véhicule tout au long de notre périple sur ces petites routes de montagne.
Nous croiserons seulement quelques motards, de nombreuses vaches, beaucoup de cochons sauvages et de chèvres ainsi que des blaireaux suisses en BM…..
Un accueil chaleureux et une excellente surprise nous attendait à l’hôtel « Claridge » de Propriano.
Non seulement cet hôtel dispose d’un parking privatif sécurisé pour nos montures mais en plus il est situé à seulement 150 mètres des commerces et des bars situés sur la croisette du port…
L'hôtel a entièrement été rénové et les chambres à 4 lits individuels sont très confortables et spacieuses.
C’est avec un bon ami Corse au caractère bien trempé que nous avons diné dans un des petits restaurant sur le port, le « No Stress »….
Les discussions allaient bon train et la Pietra coulait à flot.
C’est alors qu’Hector nous propose de venir prendre le digestif à son domicile situé de l’autre côté de la baie à 15 minutes en moto….
Devant notre refus diplomatique mis sur le dos de la fatigue accumulée au cours de cette grosse journée de roulage, il propose que nous fassions un petit détour le lendemain matin pour prendre le café chez lui suivi par une petite balade en mer sur son bateau….
Trop sympa, le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour la Corsica 2025 !
Ah j’ai failli oublier, Hector va faire le GR20 en solo pour la énième fois en une semaine courant juin….
Si cela vous tente…..prévenez moi… mais vous avez intérêt d’être en forme….parce qu’avec lui ça ne rigole pas…
Le petit déjeuner continental, à la hauteur de nos attentes, nous a donné les forces nécessaires pour débuter cette journée.
Un itinéraire mythique que tout le monde attend de débuter avec impatience : la fameuse D69 qui longe le GR20 et traverse les reliefs du centre de la Corse du Sud au Nord.
Mais cela est une autre histoire…..
Dernière édition par nico83 le Lun 20 Mai 2024 - 14:09, édité 1 fois
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Dim 19 Mai 2024 - 18:46
Compte rendu 4/6
les amis
Aujourd’hui, nous allons emprunter un itinéraire classé parmis les plus belles balades moto de toute la Corse !
Après l’avoir parcouru de long en large et en travers à plus de 8 reprises, cette balade de plus de 300 km représente le summum de notre Road Trip en Corse.
Ce trajet nous fait traverser l’ile de beauté dans presque toute sa longueur sur la petite D69 qui suit en parallèle le le parcours du GR20 de Sartène à Corte avant de piquer plein Ouest par les gorges de Calacuccia jusqu’au petit village côtier de Porto.
Tout particulièrement motivés par ce formidable programme, nous prenons la route de bon matin direction les reliefs montagneux du Sud pour rejoindre rapidement par la D69 le petit village d’Aullène sur une portion de route qui fait parti chaque année des spéciales du rallye automobile de Corse.
Tu as fait très fort Christophe, la mémé et son chien transformés en statues de pierre par les hurlements de tes Termignoni lors de la Corsica 2019 n'ont toujours pas bougés….
Petite pause-café sur la place du village à proximité de trois puis de quatre autochtones occupés à observer les pinzuti fraichement débarqués de nulle part sur leurs engins d’apocalypse.
A la sortie du village, le tronçon qui se présente à nous est particulièrement sauvage.
La chaussée peu entretenue est souvent envahie par les nombreux cochons sauvages qui pullulent dans la région ainsi que par les vaches qui ont donné leur nom au premier col de montagne que nous allons aborder rapidement : le col de la Vaccia.
Une petite pause destinée à admirer les fabuleux paysages s’imposait au pied du col dont la chaussée a été entièrement rénovée et se transforme soudainement en véritable circuit pour notre plus grand plaisir.
Sir Ronald nous fait part de sa préoccupation concernant le taux d’usure de son pneu arrière qui totalisait à peine 3000 km ne sachant pas s’il allait tenir le reste du séjour à ce rythme soutenu.
Cette usure anormale ne pouvait s’expliquer bien sûr que par un défaut de fabrication et non pas par le pilotage tout en douceur de Papy Stoner……
Ben voyons, il n’y a qu’à croire…..
Vu les protestations de notre GODDGS et les arguments avancés sur ses qualité de pilotage « tout en douceur », l’ensemble de l’équipe, très diplomate s’est bien gardée de le contredire….
Une petite suggestion très habile lui a cependant était faite a savoir essayer de rouler à l’économie au moins le reste de la journée.
Nous avons tous été très surpris de l’entendre valider très sérieusement notre proposition et de fait avons partagé le plaisir de retrouver un Sir Ronald responsable.
Mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient….
Et les bonnes résolutions s’envolent encore plus rapidement …
Nous n’avions pas encore remis nos casques sur la tête que Sir Ronald a complètement vrillé.
Il a mis les gaz en grand et s’est tapé une arsouille de malade tout au long des 14 km qui mènent au sommet du col.
Nous sommes restés sans voix.
On entendait son moteur hurler et nous pouvions le voir arsouiller sur les petits lacets en flanc de montagne.
Nous avons échangé un rapide regard avant d’éclater de rire.
C’est mort, Sir Ronald ne changera jamais !
La route est superbe et le rythme adapté en conséquence est soutenu.
Le petit bourg de Cozzano situé au pied du col de Verde dispose d’une petite station-service ou il est indispensable de refaire les pleins pour pouvoir atteindre sereins, notre future destination.
La montée du col de Verde se fait en pleine forêt.
C’est impressionnant comme la végétation change d’un versant de montagne à l’autre.
Il faut rester concentré pour éviter de placer sa roue avant sur une pomme de pain ou une partie d’asphalte détériorée mais cela n’enlève rien au plaisir de piloter dans un environnement enchanteur.
C’est durant l’ascension du col suivant, le fameux col de Sorba que plusieurs d’entre nous considèrent comme le plus fabuleux qui soit, que mes petits camarades de jeux ont tous, je dis bien tous sans exception y compris Sir Ronald qui gérait son pneu arrière, perdus la tête.
Ils ont été pris d’une folie inexplicable pensant très sérieusement qu’ils se trouvaient sur une étape chronométrée du TT Corse……
De grands malades, de très grands malades….
Et s’il y en a un qui s’est pris au jeu au point de ne même pas voir le reste des pilotes stationnés au sommet….
pour la traditionnelle photo de groupe face à la vallée de Vivario et de passer devant eux en trombe, c’est notre ami Fred.
Ce n’est qu’arrivé dans la vallée 10 minutes plus tard qu’il s’est rendu compte qu’il avait perdu le groupe….
Quelle rigolade
Arrivés à Vivario vers midi, nous en profitons pour nous arrêter au chalet du même nom très prisé par les motards.
Il est vrai que nous avons du faire appel aux qualités de diplomate bien connues de votre serviteur pour convaincre nos amis corses très sympathiques de nous accepter malgré une salle bondée…
Un bon petit plat, un café et nous sommes repartis pour la deuxième partie de notre périple du jour.
Nous allions contourner Corte par l’Est en empruntant les routes secondaires dans les hauteurs.
Ronald quand à lui, a préféré rallier Corte directement afin d’économiser son pneu arrière…..
Quels paysages magnifiques, on ne s’en lasse pas.
Les hauteurs à l’Est de Corte offrent une vue splendide sur les montagnes alentours.
La première partie de cette petite boucle de 60 km s’est fait sur une route au revêtement « normal » alors que par la suite nous avons roulé des petites communales bien moins entretenues.
C’est dans ces moments-là que l’on apprécie le confort d’un Maxi Trail….
Il paraît que le roulage secouait un peu….
Mais quel plaisir de poser ses roues ou très peu de motards osent s’aventurer….
Nous rejoignons Ronald sur la place principale du village pour nous désaltérer un peu avant d’entamer les derniers 100 km de la journée pour rejoindre le camping de « Funtana a l’ora » à Porto.
Les discutions vont bon train, nous échangeons nos impressions sur les paysages traversés, les sensations extraordinaires procurées par les milliers de petits virages négociés tout au long de la journée ainsi que de l’état de certaines petites routes rencontrées lors des « boucles spéciales » destinées à sortir loin des sentiers battus à la recherche d'authenticité.
Le dernier tronçon de la journée est un peu éprouvant.
En effet, la fatigue se fait sentir malgré l’émerveillement permanent procuré par les décors fantastiques que nous traversons et nous sommes contents d'atteindre notre lieu d’hébergement en fin d’après midi.
Nous prenons possession de nos Mobiles Homes respectifs qui offrent tout le confort voulu.
Ce type d’hébergement est une excellente alternative aux nuits d’hôtel.
Les motos sont garées devant la porte, chaque emplacement dispose d’un petit jardin privatif avec BBQ, que demander de plus ?
Un peu marqués par cette très grosse journée de roulage incluant des portions d’itinéraire un peu plus difficiles que d'autres...
nous décidons de rester diner à la pizzeria du camping et de nous abreuver de cette délicieuse boisson locale que l'on appelle Pietra…
Nous rejoignons nos hébergement repus, exténués mais tellement heureux de ce que nous avons vécu et partagé tout au long de cette journée de roulage exceptionnelle.
Demain, rien que 172 km de roulage pour se rendre à Calvi avec une belle "boucle spéciale" qui nous fera passer par les majestueuses calanches de Piana.
A très vite
les amisAujourd’hui, nous allons emprunter un itinéraire classé parmis les plus belles balades moto de toute la Corse !
Après l’avoir parcouru de long en large et en travers à plus de 8 reprises, cette balade de plus de 300 km représente le summum de notre Road Trip en Corse.
Ce trajet nous fait traverser l’ile de beauté dans presque toute sa longueur sur la petite D69 qui suit en parallèle le le parcours du GR20 de Sartène à Corte avant de piquer plein Ouest par les gorges de Calacuccia jusqu’au petit village côtier de Porto.
Tout particulièrement motivés par ce formidable programme, nous prenons la route de bon matin direction les reliefs montagneux du Sud pour rejoindre rapidement par la D69 le petit village d’Aullène sur une portion de route qui fait parti chaque année des spéciales du rallye automobile de Corse.
Tu as fait très fort Christophe, la mémé et son chien transformés en statues de pierre par les hurlements de tes Termignoni lors de la Corsica 2019 n'ont toujours pas bougés….
Petite pause-café sur la place du village à proximité de trois puis de quatre autochtones occupés à observer les pinzuti fraichement débarqués de nulle part sur leurs engins d’apocalypse.
A la sortie du village, le tronçon qui se présente à nous est particulièrement sauvage.
La chaussée peu entretenue est souvent envahie par les nombreux cochons sauvages qui pullulent dans la région ainsi que par les vaches qui ont donné leur nom au premier col de montagne que nous allons aborder rapidement : le col de la Vaccia.
Une petite pause destinée à admirer les fabuleux paysages s’imposait au pied du col dont la chaussée a été entièrement rénovée et se transforme soudainement en véritable circuit pour notre plus grand plaisir.
Sir Ronald nous fait part de sa préoccupation concernant le taux d’usure de son pneu arrière qui totalisait à peine 3000 km ne sachant pas s’il allait tenir le reste du séjour à ce rythme soutenu.
Cette usure anormale ne pouvait s’expliquer bien sûr que par un défaut de fabrication et non pas par le pilotage tout en douceur de Papy Stoner……
Ben voyons, il n’y a qu’à croire…..
Vu les protestations de notre GODDGS et les arguments avancés sur ses qualité de pilotage « tout en douceur », l’ensemble de l’équipe, très diplomate s’est bien gardée de le contredire….
Une petite suggestion très habile lui a cependant était faite a savoir essayer de rouler à l’économie au moins le reste de la journée.
Nous avons tous été très surpris de l’entendre valider très sérieusement notre proposition et de fait avons partagé le plaisir de retrouver un Sir Ronald responsable.
Mais les promesses n’engagent que ceux qui y croient….
Et les bonnes résolutions s’envolent encore plus rapidement …
Nous n’avions pas encore remis nos casques sur la tête que Sir Ronald a complètement vrillé.
Il a mis les gaz en grand et s’est tapé une arsouille de malade tout au long des 14 km qui mènent au sommet du col.
Nous sommes restés sans voix.
On entendait son moteur hurler et nous pouvions le voir arsouiller sur les petits lacets en flanc de montagne.
Nous avons échangé un rapide regard avant d’éclater de rire.
C’est mort, Sir Ronald ne changera jamais !
La route est superbe et le rythme adapté en conséquence est soutenu.
Le petit bourg de Cozzano situé au pied du col de Verde dispose d’une petite station-service ou il est indispensable de refaire les pleins pour pouvoir atteindre sereins, notre future destination.
La montée du col de Verde se fait en pleine forêt.
C’est impressionnant comme la végétation change d’un versant de montagne à l’autre.
Il faut rester concentré pour éviter de placer sa roue avant sur une pomme de pain ou une partie d’asphalte détériorée mais cela n’enlève rien au plaisir de piloter dans un environnement enchanteur.
C’est durant l’ascension du col suivant, le fameux col de Sorba que plusieurs d’entre nous considèrent comme le plus fabuleux qui soit, que mes petits camarades de jeux ont tous, je dis bien tous sans exception y compris Sir Ronald qui gérait son pneu arrière, perdus la tête.
Ils ont été pris d’une folie inexplicable pensant très sérieusement qu’ils se trouvaient sur une étape chronométrée du TT Corse……
De grands malades, de très grands malades….
Et s’il y en a un qui s’est pris au jeu au point de ne même pas voir le reste des pilotes stationnés au sommet….
pour la traditionnelle photo de groupe face à la vallée de Vivario et de passer devant eux en trombe, c’est notre ami Fred.
Ce n’est qu’arrivé dans la vallée 10 minutes plus tard qu’il s’est rendu compte qu’il avait perdu le groupe….
Quelle rigolade
Arrivés à Vivario vers midi, nous en profitons pour nous arrêter au chalet du même nom très prisé par les motards.
Il est vrai que nous avons du faire appel aux qualités de diplomate bien connues de votre serviteur pour convaincre nos amis corses très sympathiques de nous accepter malgré une salle bondée…
Un bon petit plat, un café et nous sommes repartis pour la deuxième partie de notre périple du jour.
Nous allions contourner Corte par l’Est en empruntant les routes secondaires dans les hauteurs.
Ronald quand à lui, a préféré rallier Corte directement afin d’économiser son pneu arrière…..
Quels paysages magnifiques, on ne s’en lasse pas.
Les hauteurs à l’Est de Corte offrent une vue splendide sur les montagnes alentours.
La première partie de cette petite boucle de 60 km s’est fait sur une route au revêtement « normal » alors que par la suite nous avons roulé des petites communales bien moins entretenues.
C’est dans ces moments-là que l’on apprécie le confort d’un Maxi Trail….
Il paraît que le roulage secouait un peu….
Mais quel plaisir de poser ses roues ou très peu de motards osent s’aventurer….
Nous rejoignons Ronald sur la place principale du village pour nous désaltérer un peu avant d’entamer les derniers 100 km de la journée pour rejoindre le camping de « Funtana a l’ora » à Porto.
Les discutions vont bon train, nous échangeons nos impressions sur les paysages traversés, les sensations extraordinaires procurées par les milliers de petits virages négociés tout au long de la journée ainsi que de l’état de certaines petites routes rencontrées lors des « boucles spéciales » destinées à sortir loin des sentiers battus à la recherche d'authenticité.
Le dernier tronçon de la journée est un peu éprouvant.
En effet, la fatigue se fait sentir malgré l’émerveillement permanent procuré par les décors fantastiques que nous traversons et nous sommes contents d'atteindre notre lieu d’hébergement en fin d’après midi.
Nous prenons possession de nos Mobiles Homes respectifs qui offrent tout le confort voulu.
Ce type d’hébergement est une excellente alternative aux nuits d’hôtel.
Les motos sont garées devant la porte, chaque emplacement dispose d’un petit jardin privatif avec BBQ, que demander de plus ?
Un peu marqués par cette très grosse journée de roulage incluant des portions d’itinéraire un peu plus difficiles que d'autres...
nous décidons de rester diner à la pizzeria du camping et de nous abreuver de cette délicieuse boisson locale que l'on appelle Pietra…
Nous rejoignons nos hébergement repus, exténués mais tellement heureux de ce que nous avons vécu et partagé tout au long de cette journée de roulage exceptionnelle.
Demain, rien que 172 km de roulage pour se rendre à Calvi avec une belle "boucle spéciale" qui nous fera passer par les majestueuses calanches de Piana.
A très vite
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Dim 19 Mai 2024 - 19:51
Comme si on y était encore un bel épisode de cette Sardina-Corsica qui aura marqué les esprits mais malheureusement avec un zest de mauvaise foi 
j'ai fait tout ce que je pneu pour enrouler gentiment tout au long de cette balade.
encore un bel épisode de cette Sardina-Corsica qui aura marqué les esprits mais malheureusement avec un zest de mauvaise foi j'ai fait tout ce que je pneu pour enrouler gentiment tout au long de cette balade.
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
nico83 Dim 19 Mai 2024 - 21:32
Incorrigible !!!
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
joko Lun 20 Mai 2024 - 9:31
Vous n'avez pas compris je pense le raisonnement logique de Ronald
Quand tu es sur l'angle,que ce soit à droite ou à gauche, finalement c'est autant de contact en moins de la bande de roulement avec l'asphalte!
En agissant ainsi il a prolongé la vie de son pneu
Trop fort notre Ronald
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Lun 20 Mai 2024 - 13:12
Quel talent et logique cette Joko 
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Re: CR de la Sardigna - Corsica 2024
Ronald Lun 20 Mai 2024 - 15:36
J5 
La journée la plus calme du périple, d’autant plus calme que je déciderai de rallier Calvi directement et tranquillement afin d’échapper à la pression des barbares
Exit donc les calanques de Piano, certes elles valent le détour, mais je connais et j’ai un pneu à gérer si je veux faire la dernière journée complète, et puis je pense qu’elles n’auront pas trop changer depuis la Corsica 2022
C’est donc avec un horaire décalé que je quitterai le camping
Vraiment une adresse à retenir ce camping.
Cap sur Calvi ou je dois retrouver mes camarades vers 15 H, finalement ils arriveront un peu plus tard, je crois que le GODDGS a eu à gérer un problème interne
Quel bonheur de rouler à un tout petit rythme et de pouvoir enfin admirer ce fabuleux paysage Corse tout en me remémorant les belles journées que nous venons de vivre ainsi que quelques séquences délirantes comme une de la veille
Mais non n’insistez pas, ce qui se passe en Corse … mais après coup
Du coup, plongé dans mes pensées, je vais prendre a gauche au lieu de suivre à droite, une magnifique petite route qui surplombe la cote, route déjà pratiquée dans les éditions précédentes et sur laquelle le goudron a fait place aux trous, gravier, sable, mais bon j’y suis et malgré la tradition DDGS je décide de ne pas faire demi-tour ! 32 bornes d’horreur( je me souviens de Bergamo sur cette route avec son Monster, probablement en mode hydro glisseur qui m’avait déboité avec au moins 50km/h de +, traaaanquille quoi !). Mais qu’elle ne fut pas ma stupéfaction en évoquant avec mes camarades cette route qu’ils avaient également emprunté de les entendre répondre « Cette partie ! mais non du caviar, presque de l’autoroute par rapport a celles que nous avons vécus aujourd’hui
J’arrive à Calvi sur le coup de 13H et m’arrête à une terrasse de restau pour me faire une salade césar, salutaire après les over doses de charcuterie.
Après le café une bonne surprise
Moi qui pensais le voir au retour en replay, content de voir ce magnifique GP et puis je pourrais donner le résultat pour la plus grande joie de certains de mes camarades.
Je retrouve l’équipe vers 16H30, le camping est également au top, repos, boissons, douche, puis il est temps d’aller prendre l’apéro chez le truculent Luigi et son épouse (Nico vous racontera)
C’est à ce moment que je suis passé très prés de la crise cardiaque, quand fort gentiment
Ben oui je sais, je me dégoute je suis un lâche
Encore une belle soirée sur le port de Calvi puis dodo avant la dernière journée
La journée la plus calme du périple, d’autant plus calme que je déciderai de rallier Calvi directement et tranquillement afin d’échapper à la pression des barbares
Exit donc les calanques de Piano, certes elles valent le détour, mais je connais et j’ai un pneu à gérer si je veux faire la dernière journée complète, et puis je pense qu’elles n’auront pas trop changer depuis la Corsica 2022
C’est donc avec un horaire décalé que je quitterai le camping
Vraiment une adresse à retenir ce camping.
Cap sur Calvi ou je dois retrouver mes camarades vers 15 H, finalement ils arriveront un peu plus tard, je crois que le GODDGS a eu à gérer un problème interne
Quel bonheur de rouler à un tout petit rythme et de pouvoir enfin admirer ce fabuleux paysage Corse tout en me remémorant les belles journées que nous venons de vivre ainsi que quelques séquences délirantes comme une de la veille
Mais non n’insistez pas, ce qui se passe en Corse … mais après coup
Du coup, plongé dans mes pensées, je vais prendre a gauche au lieu de suivre à droite, une magnifique petite route qui surplombe la cote, route déjà pratiquée dans les éditions précédentes et sur laquelle le goudron a fait place aux trous, gravier, sable, mais bon j’y suis et malgré la tradition DDGS je décide de ne pas faire demi-tour ! 32 bornes d’horreur( je me souviens de Bergamo sur cette route avec son Monster, probablement en mode hydro glisseur qui m’avait déboité avec au moins 50km/h de +, traaaanquille quoi !). Mais qu’elle ne fut pas ma stupéfaction en évoquant avec mes camarades cette route qu’ils avaient également emprunté de les entendre répondre « Cette partie ! mais non du caviar, presque de l’autoroute par rapport a celles que nous avons vécus aujourd’hui
J’arrive à Calvi sur le coup de 13H et m’arrête à une terrasse de restau pour me faire une salade césar, salutaire après les over doses de charcuterie.
Après le café une bonne surprise
Moi qui pensais le voir au retour en replay, content de voir ce magnifique GP et puis je pourrais donner le résultat pour la plus grande joie de certains de mes camarades.
Je retrouve l’équipe vers 16H30, le camping est également au top, repos, boissons, douche, puis il est temps d’aller prendre l’apéro chez le truculent Luigi et son épouse (Nico vous racontera)
C’est à ce moment que je suis passé très prés de la crise cardiaque, quand fort gentiment
Ben oui je sais, je me dégoute je suis un lâche
Encore une belle soirée sur le port de Calvi puis dodo avant la dernière journée
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